Londres, Newest Requiem
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 Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]

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Etienne Harmand


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Etienne Harmand
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MessageSujet: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeLun 5 Avr - 13:08

Spoiler:

Leeds, petite ville de la campagne anglaise, loin de Londres, loin de tout. Les champs sont encore recouverts de neige à quelques endroits, mais le soleil, haut dans le ciel commence à faire effet. La terre se transforme en boue, et le vent printanier emporte vers la ville l'odeur de ces tourbières. Ainsi en ce jour, les fenêtres des maisons sont fermées, et les seuls personnes se déplaçant dans les rues se masquent le nez d'un tissu. Au centre de la ville, à coté du "Tea of Oversight", seul lieu actif en permanence, se situe une enseigne... L'écriteau battu par le vent laisse voir ces mots: "Royal Forge". La porte est fermée et les fenêtres sont bloqués par des volets de bois, à moitié pourri par le climat habituel de la ville.

En entrant dans la battisse, plongée dans une obscurité à peine entrecoupée par la lumière entrant par les volets, vous pouvez voir un immense atelier... Forges, métaux divers et variés, un feu mourrant dans une cheminée... Et des nombreuses armes et armures entreposées dans des caisses au fond de la salle. Le sol est recouvert de poussière.
Personne n'est venue ici depuis au moins une semaine. On pourrais même croire que cette scène est intemporelle.

Un bruit strident monte alors du fond de la salle. Un des murs se voit soudain coupé de part en part, d'une entaille semblant fendre la réalité même. Cette entaille s'agrandit jusqu'à montrer en son sein des reflets étranges, violacés, laiteux et orangés. Enfin, dans une explosion de lumière, un homme s'échappe de la fissure, se refermant instantanément derrière lui.
L'homme en question passe sa main dans ses cheveux, regarde autour de lui le lieu ou il venait d'apparaître. L'atmosphère est étrangement calme.
D'une démarche assurée, ses pas et sa canne résonnant dans la salle close, il se dirige vers la porte, et dans un grincement lugubre l'ouvre vers l'extérieur. L'odeur putride des tourbières lui frotte les narines.

Peu après, la lumière pénètre complètement l'atelier. Révélant enfin le visage de l'homme. C'est une personne d'une cinquantaine d'années, les cheveux roux grisonnant et doté d'une stature de géant qui se tient au milieu de la poussière. S'emparant d'un balai, il jette tout les détritus jonchant le sol au dehors, inspectant chaque recoin, cherchant à voir si aucun rat n'avait attaqué son atelier durant son absence.

Enfin, il va s'asseoir sur une chaise posé devant la cheminée. Il regarde son environnement. Il est enfin chez lui, après un long périple dans le "Monde d'en bas", Il a mal au bras, un blessure faite voilà trois jours face à un destructeur.

** Bien... je suis enfin dans ma maison... Home Sweet Home. **

Restant ainsi pendant une bonne dizaine de minutes, il décide de se lever, s'empare de sa canne et sort de son atelier, le fermant à clef derrière lui. Il se rend au Tea of Oversight.

---

Le tenancier salut l'homme et celui-ci va s'asseoir au comptoir, commande un whisky et le boit cul sec. Le tenancier, ami de ce quinquagénaire s'adresse à lui comme à un vieil ami.

" Alors Etienne, comment vas-tu? ça fait deux semaines qu'on t'as pas vu.

- J'étais en mission pour le roi, enfin tu connais la musique je suis capitaine de la garde...

- ... et forgeron royal on sait, tu me l'as raconté plein de fois ton histoire...
"

Etienne soupire longuement en regardant les gens assis aux tables environnantes. Deux vieux jouant aux cartes, un ivrogne qui sera bientôt mis à la rue, plusieurs dames faisant leurs médisances habituelles et un dragonien sirotant un alcool venu "d'en bas". Etienne retourne à son verre et grommelle quelques mots.

" Il ne s'est rien passer d'important ici depuis que je suis parti?

- Non pas grand chose, des nouveaux arrivants seulement... comme d'habitude.
"

Etienne continua sa conversation avec le tenancier avant de se lever et de retourner dans son enseigne.

---

Etienne avait lancé un feu dans la forge avant son départ. A présent, le feu illumine la salle de reflets rougeoyants. Etienne s'empare de sa canne et enclenche quelque chose. Un clic résonne et l'homme sort de cette objet une longue lame, fine et magnifique.
Penché sur le feu, Etienne porte le fer au blanc et le bat d'un lourd marteau de fonte, remodelant la lame ébréchée. Un goutte de sueur tombe de temps en temps de son front, venant s'évaporer au contact des braises.
La lame est à présent resplendissante, luisant comme la pleine lune. Mais alors que la lame est reforgée, celle-ci s'illumine d'un halo noir, fumante et sifflante comme une damnée conduite au cinquième cercle de l'enfer. Etienne ne supporte pas ce son et range alors la lame dans la canne, ce fourreau bloquant les hurlements de cette épée maudite.

Etienne monte à l'étage et se dirige vers ses appartements, là un miroir lui montre son visage. Voilà bien longtemps qu'il ne s'est regardé en face. C'est un visage brisé, griffé et marqué qu'il voit. Ce visage à la fois familier et étranger. Etienne soupire constamment. La seul réponse qu'il reçoit est le grincement du parquet, ployant sous ses pas.

De retour au rez-de-chaussée, Etienne s'empare d'une épée qui traînait depuis longtemps dans un coin et effectue quelques passes d'armes. Après quelques minutes d'entraînement il s'arrête, la douleur à sa jambe et son bras le font souffrir.
Alors il voit qu'une lettre est posé à même le sol, il s'en souvient, il s'était promis d'y répondre en rentrant de son voyage, qui s'était révélé plus long et dangereux que prévu. Il se dirige vers un bureau, proche d'une fenêtre, se saisit d'une plume, d'un encrier et d'un papier... Il écrit une lettre, apparemment adressée au roi. Après l'avoir finie, il la cachette, et l'entrepose sur ce bureau.
L'ennui, voilà ce à quoi il pense, il attend, il espère un évènement qui pourrait changer cette monotonie. Il se lève laisse la port d'entrée à demi-ouverte, et va s'asseoir dans un fauteuil.

Il repense à son passé, son amour, son fils, son histoire, ses passions, sa vie, sa mort, à tout. Dans ces sombres moments de mélancolie, rien ne l'empêche de se rappeler ses erreurs, d'imaginer les prochaines, et de se morfondre sur ce qu'il a été, ce qu'il est, et ce qu'il sera...

Les bras de Morphée l'emporte peu à peu.


Dernière édition par Etienne Harmand le Mar 3 Aoû - 12:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeLun 5 Avr - 14:09

Au fin fond de la taverne, la capuche rabattue devant ses yeux et sirotant un verre d'alcool de cerise, on pouvait contempler une personne, visiblement un homme, vêtue étrangement. Les mains couvertes de cuir laissant entrevoir que le bout de ses doigts, ses gants épais était normalement utiliser en tant de guerre par des mercenaires et les assassins. Là, brodé de blason et minutieusement, on aurait dit des gants élégants faîtes d'un cuir grossier tanné à la va-vite. La cape brune, épaisse masquant son visage, on ne pouvait voir que son menton et les lèvres du draconiens qui attendait en fixant le comptoir d'un oeil morne et terne. L'homme, ou plutôt, la femme en mission s'était vêtue comme un de ses frères de sang et avait revêtit l'équipement d'un jeune voyageur qu'elle avait croisé à la chambre des lords trois jours plus tôt en sortant d'une audience d'un des secrétaires générales de l'organisation qu'elle servait. Comme petit boulot, la femme aurait put trouver mieux et faire de son savoir une arme bien plus utile... Mais ce petit travaille de détective lui plaisait et elle pouvait jouir de faux papiers fichtrement utile dans ces mondes où ils valent bien plus qu'une petite fortune et le cachet royal sur ses papiers vous sauve de plus d'une situation désastreuse.

Ainsi, la semi-dragonne, le dos contre le dossier de sa chaise et les jambes allongés sous la table, une main dans une poche et l'autre jouant tenant sa chope devant ses lèvres, examinait les êtres qui allaient et venaient dans l'établissement. Quelques femmes, des commères parlaient d'une vieille affaire réglé depuis, voilà bien deux semaines, et d'autre racontaient de vieilles légendes urbaines que la dragonne savait vrai ou fausse. D'un soupire amusé, elle finit sa boisson et tourna la tête vers un vieillard qui se dirigea vers le comptoir d'un pas rapide et clopinant ; les pupilles brunes de la jeune femme détaillèrent le géant d'un regard froid avant de le suivre distraitement des yeux et d'écouter sa conversation.

Dans son esprit, tout un schéma de ce personnage se mettait en place et les hypothèses s'écoulaient avec une rapidité déconcertante pour toute personne normalement constitué et originaire de l'en "haut".

L'homme boitait, au niveau de la hanche il avait une blessure qui le gênait énormément dans ses déplacements et il utilisait donc une canne. Confirmant l'hypothèse d'une probable blessure de guerre, non ?
Cette même canne dégageait une certaine force et à la poudre magique qu'on pouvait encore flairer, et qui gravitait encore autour de lui, celui-ci venait de franchir un portail tout juste ouvert par ses soins. Cette même odeur masquer par celle de la poussière et des relents de métal, un goût acre et acide en arrière plan... Un lieux délaisser ? Aussitôt l'esprit de la dragonne se souvint d'une forge, une maison fermer depuis une semaine, date depuis laquelle elle faisait ses voyages Londres - Leeds pour assurer la position d'un de ses compagnons Horlogers absents pour une sinistre raison.

Voici donc le forgeron de la Royal Forge ? Possible, oui, elle pouvait se tromper, certes, mais ce qui l'intéressait n'était pas le fait qu'il ai mangé une pomme rouge en partant des terres de l'en "bas" ou de l'entre monde, non, ce qui l'intriguait fortement et la fit se redresser prestement ce fut cet odeur magique, ces traces, ces brides d'énergies générés par une clef. Pas n'importe quel clef. Non, une clef de prestige, de force qui dégageait... Une odeur savoureuse et une magie plus subtil que la plupart des autres.

Un sourcil s'arqua, serais-ce... ?
La femme se rassit normalement, s'affalant de plus belle sur sa chaise et fixant d'un oeil ce vieillard boiteux. Les pupilles reptiliennes de celle-ci le suivant et captant chacun de ses gestes.

« Merlin n'avait pas dit que les aiguilles de Leeds étaient portés disparus ?
- Exact, merlin n'aurait jamais menti à ce sujet, et ne m'aurait jamais fait faire ses aller-retour à répétitions. J'ai déjà Londres à m'occuper plus les alentours d'Oxford... J'ai assez de travail comme ça. Tu pourrais vérifier s'il te plaît ?

Silence. Elle avait murmuré ses paroles à elle-même, parlant à une créature spirituel habitant son corps et partageant son esprit. Les Horlogers avaient cette particularité de posséder, dans leurs clefs, ses êtres comme des fée ou des esprits bizarroïde qui se révèlent être une source de force pratique. Notre dragonne en possédait trois : Dann qui se chargeait de l'attaque et secondait la femme dans ses combats ; Tenna en attaque magique et reconnaissance et Lollu qui se chargeait des soins et du corps physiques de l'hybride.

Celle-ci toisait toujours d'un oeil froid le vieillard et écoutait distraitement leurs conversations sans grand intérêt. Un ami du roi ? Une main vient effleurer son menton, pensive.

« Ce n'est pas une des clefs d'Alan.
« Ce pépé possède donc une clef ne lui appartenant pas, et de plus, une qui appartenait à un vieux seigneur vampirique... Y... Yss... Yssphir ! Le premier vampire a avoir passer le portail dimensionnel lors du premier voyage. Il paraît qu'il s'est fait lapidé comme un malpropre après s'être fait coincer par un anglais dans une impasse. Il faisait partie des petits papiers de Brisinganoth, elle lui avait confectionné une clef d'ombre et d'ivoire pour le premier voyage... Héhé, tu aurais du voir la tête qu'elle a tiré en apprenant la mort sordide du vampire !
- Pourquoi cet anglais l'a ?
« Peut-être que c'est le saligaud qui l'a coincé et qu'après avoir ameuter ses petits copains pour le plomber de pierre, il l'a récupéré la clef.

En effet ça se tenait.
La dragonne vit partir le vieil homme quelques heures ensuite, et il rejoignit sa forge de son pas irrégulier. La dragonne sur ses talons, elle passa par des ruelles annexes et des contre-allée pour ensuite arriver derrière la forge, sautant d'un petit mur pour s'introduire dans cette bâtisse. Le seul bruit qu'elle émit, ce ne fut que le bruissement de coton et de tissu de sa cape fendant l'air pendant sa chute. L'hybride s'introduit par une porte de gros bois, faisant exploser la serrure d'un claquement de doigt. La détonnation retentit. La semi-dragonne était déjà à l'intérieur, examinant la forge du rez de chaussée et les quelques armes qui y traînait.

Voyant tant de belles lames, elle pensa un instant qu'il faudrait qu'elle demande à son forgeron habituel de reprendre les deux lame de sa double-faux, celles-ci ont encore volé en éclat après son dernier combat contre un titan de métal du col de l'aigle pour dénicher une source caché d'un liquide légendaire, ce même liquide participant à l'élaboration du système compliqué et inexplicable des horlogers de l'ordre auquel elle appartient.

La femme remit correctement, et d'une main, sa capuche sur son visage et se mit à la recherche silencieuse du vieillard. Sous sa cape, dans sa main droite, une dague venait de prendre forme dans un bruit de suçon horripilant.


Dernière édition par Miss Corbac le Lun 12 Avr - 14:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeLun 5 Avr - 17:39

Assis dans son fauteuil, l'homme se tournait et se retournait. Ses rêves étaient devenus des cauchemars, entremêlant visions horribles, Flashs lumineux et paroles apocryphes. Il revivait la souffrance de ce jour d'octobre, qu'il n'était pas prêt d'oublier.

---

Il se retrouvait un an et demi en arrière, arrivant dans une calèche royale devant sa maison. Un battisse qui était à présent enflammée. Des hurlements surgissant des fenêtres et de la porte. Des ombres mouvantes jaillissant de ces interstices infernaux. Etienne était comme collé au sol ne pouvant hurler son désespoir ou des imprécations à ceux qui venaient d'égorger sa femme sous ses yeux. Ne pouvant bouger devant ces hommes, ne pouvant leur saisir le cou pour leur broyer. Il était comme une statue devant ce massacre.
Autant réellement que dans son rêve, Etienne pleurait... C'était un châtiment horrible que la providence lui faisait subir à chaque fois qu'il sombrait dans le sommeil... revivre chaque nuit ce 4 octobre 1634, jusqu'à ce que la mort lui offre le repos éternel.

A présent il se voyait tuer les meurtriers de son fils. Il se voyait comme ce qu'il avait toujours refuser de devenir, une bête furieuse, plus bas qu'un animal. Animé par la volonté de la vengeance... Vengeance qui avait damné sa vie, et celle de sa famille.

Il se voyait à présent devant une représentation de sa femme, belle, magnifique, intemporelle... Mais lorsque celle-ci parlait ce n'était pas la voix qu'Etienne avait connu, c'était comme un écho de milliers de voix, hurlantes et misérables.

" La vengeance est douce n'est-ce pas... Tu le vois comme tu as apprécié de les éviscérer... Tu vois comment tu peux tuer, n'est-ce pas merveilleux, tuer, tuer et encore tuer... pour la vengeance...

- Non! Je n'aurais pas du...

- Mais si... ils l'avaient mérité, et tu le sais... ce n'est pas comme à la guerre, c'était un pur massacre, mais un massacre consenti... Tu devais les tuer, et tu y as... pris plaisir...

- NON!
"

La vision qui suivit fut plus horrible que les autres... Mêlant images de putréfaction, paroles démoniaques et tableaux de massacre à grandes échelles.

---

Etienne se réveilla en sursaut, ce rêve avait été plus horrible que ceux habituels.
Il remarqua alors que sa canne était à moitié ouverte, et que la brume qui enveloppait comme à l'ordinaire son épée s'écoulait peu à peu par cette ouverture. Les visions d'horreur venaient de là, cette épée enfermaient les âmes en peine de la femme et du fils d'Etienne. Le forgeron manqua de fondre en larme. Il se demandait encore combien de temps dureront ces rêves morbides.
Il regarda sa pendule. Il ne dormait que depuis à peine dix minutes... Etienne, grommelant se hissa sur ses jambes. Sa jambe boiteuse lui faisait un mal de chien... Il se déplaça vers un placard, l'ouvrit et en sorti une vieille pipe en bois et quelques feuilles.
Se confectionnant sa pipe, il ajouta un peu d'opium au mélange, de quoi apaiser sa douleur autant physique que mentale.
Enfin, il se dirigea vers la pièce qui lui servait de cuisine et sorti de sous une table deux verres et une bouteille de scotch. Il avala le fond du verre d'un trait. Il repensait aux visions que lui procurait son épée. Par désir de vengeance il avait scellé les âmes de sa famille dans cette arme, et à présent il se rendait compte que cet erreur fut la plus grande qu'il commit. Il se maudissait lui même, poussant un juron qui raisonna dans la maison vide.

Soudainement, il entendit le bruit caractéristique d'une explosion. L'écho de cette détonation mit du temps à s'atténuer. Etienne comprit très vite que quelqu'un s'était introduit dans sa maison. Un destructeur, un inquisiteur, un démon? Il fallait qu'il vérifie. L'explosion semblait venir d'en bas, alors tout en boitillant il se rendit dans les escaliers, le bruit de sa canne résonnait à chacun de ses pas...

Pac!

Descendant une à une les marches, il prenait son temps. Pac! Il arriva en vue de son atelier. Il continuait de descendre, et dans la lumière qui baignait le rez-de-chaussée il vit une étrange créature. Un jeune femme aux courbes sublimes, les cheveux et les yeux bruns. Celle-ci remit sa capuche alors que Etienne qui faisait figure de géant face à cette frêle femme, arriva en bas des marches. Pac!

" Je vois... c'est la première fois qu'on frappe à ma porte de cette façon... en ressortant, vous pourrez remettre ma porte sur ses gonds? "

Etienne sentait l'aura magique qui enveloppait la jeune femme, et il croyait entendre des voix... comme celle de son épée. Mais là, c'était plutôt des voix intelligibles et dénués d'envie de mort. Etienne sourit comme un grand père aurait du sourire à ses petits enfants, il se demandait bien qui pouvait être cette personne, qui semblait porter des clefs magiques.
Il voyait devant lui une jeune femme, certainement pas une passeuse, il saurait qui elle est, les armateurs et les sources ne viennent jamais à Leeds, ville trop loin de tout espaces navigables. Alors elle devait être...

" Horlogère ou destructrice? "

Cette question avait un ton inquisiteur et demandait une réponse brève et sans détour.

" Si vous êtes destructrice, je serais dans l'obligation de vous tuer, autant par conviction personnelle que par obligation envers mon ordre. "

Etienne commença à pianoter sur le pommeau de sa canne. L'anxiété commençait à monter en lui. Il n'était pas apte au combat en ce moment, son bras le faisait souffrir... Il pouvait seulement... bluffer.

" Si vous êtes horlogère vous êtes la bienvenue, je pourrais sortir un bouteille si vous voulez... "

Soudainement, Etienne finit de pianoter sur sa canne. Il y eu comme une déchirure devant lui et il disparut dans une explosion de lumière. A l'endroit ou se tenait jusqu'à présent Etienne, il ne restait qu'une partie de la canne de celui-ci, tenant ne équilibre sur le sol. Il se retrouva alors derrière la jeune femme pointant un pistolet sur sa tempe et ayant son épée dégainée sous sa gorge. La brume qui englobait l'épée s'écoula lentement sur la jeune femme, la voix de l'épée était une chose horrible à entendre, et Etienne n'enviait pas en ce moment son interlocutrice. Mais il aurait voulu toujours être dans son fauteuil. Invoquer ce portail lui avait pris beaucoup d'énergie. Il avait du mal à déglutir et à garder une vue saine. Mais il se montrait de marbre, tentant de dissimuler cette faiblesse.
Durant cet action, à peine une seconde venait de s'écouler...

" ... Mais je préfère ne pas prendre de risque, j'ai trop eu de problèmes ces derniers temps... Baissez cette arme que vous tenez et j'en ferais de même. "

Etienne n'attaqua pas la jeune femme, il ne voulait pas faire couler le sang. Et sa lame lui répondait: "Pas ce jour en tout cas...".
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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeLun 5 Avr - 18:46

La main de la forme encapuchonné lâcha la dague qui lâcha un tintement cristallin en touchant le sol de la forge, la jeune femme, visage masquer, leva ses deux mains vers les cieux et d'un claquement de langue, celle-ci s'abaissa pour faucher les jambes de ce vieillards à trois pattes. Le mouvement avait été fulgurant et puissant, dans un coin de la pièce, la dragonne s'était adossée contre un pan de mur et regardait, bras croiser, une de ses créatures de clef découvrir son visage. Jaugeant d'un regard froid et haineux l'humain à ses pieds. L'entité aux cheveux vert fluo court et à la frange marqué d'une croix gammé noire tatoué à l'aide d'un judicieux procédé jaugea d'un regard le vieillard et jeta un autre regard vers la femme, sa propriétaire, qui se redressait légèrement. Dépourvus de sa lourde cape que portait sa créature de clef, fidèle créature qui lâcha un juron avant de commencer d'une voix caverneuse trahissant une certaine colère contenu.

La dragonne se pencha vers l'épée et la brume noire changea de cible, rampant vers elle. D'un mouvement de poignet et d'un léger coup de pieds elle referma le mécanisme et rangea la lame avant de la tendre vers son propriétaire et créateur, tenant celle-ci par l'autre bout de l'objet. Son regard brun vogua dans la forge et elle hocha la tête, simplement, son visage pure de toute expression.

- Vous avez une très belle forge, messire Harmand. Vous traitez les lames de faux ? La mienne en possède deux qui sont hélas, en morceau après une mission rudement mené. Je payerais un bon prix si vous pouviez traité mes deux lames en une ou deux semaines, mon forgeron habituel y mettrais un temps épouvantable bien que son travail soit irréprochable.
- Qu'est-ce que ... ?
- Dann aide monsieur à se relever.

L'entité grommela dans sa barbe des paroles incompréhensible et saisit le géant au sol d'une poigne ferme et le remit sur pieds comme si il avait pesé pas plus lourds qu'un kilos de plume. Celle-ci dévisagea sa propriétaire qui contemplait les armes avant de se tourner de nouveau vers le forgeron, un sourire radieux sur les lèvres. Dans ses mains, elle tenait la lettre que cet étrange personne, un anglais pur souche il n'y avait plus de doute là-dessus avait écrite à son bon ami Charles Ier. Face à cette preuve accablante de l'appartenance de ce Etienne Harmand à une haute noblesse qu'elle ne pouvait toucher, la dragonne avait calmé les ardeurs de sa créatures de clef d'une pensée.

Leurs petits tours de passe passe n'est qu'une petite passade et illusion. Rien de bien compliquer à faire et à comprendre. Dés qu'elle avait entendu les bruit de pas, la femme avait invoqué sa créature de clef qui avait la même carrure qu'elle et elles s'étaient échangé cette grosse cape pendant que le vieil homme regardait autre part. La dragonne s'était réfugié dans un coin d'ombre dans l'angle mort du forgeron tandis que la mascarade s'était déroulé devant ses yeux.

La semi-dragonne ramassa sa dague et la rangea dans sa botte droite avant de se redresser et de se tourner vers Etienne Harmand qui semblait plus que sur ses gardes, essouflé ? La sueur perlait à son front et on devinait dans son regard les douleurs qui tiraillait son corps. Un sourire naquit sur les lèvres de la dragonne qui se contenta de détourner les yeux.

- Passeur ? Inquisiteur ? J'hésite, j'hésite. Un inquisiteur aurait été plus réactif j'imagine et n'aurait pas cherché à savoir si je suis Destructrice ou Horlogère, tant qu'ils peuvent éradiquer les gens de magie ils sont toujours les premiers à faire preuve de prouesse. Un passeur peut-être ? Oui, oui, cela colle beaucoup plus. Les relations entre l'office de l'ordre et l'Horlogerie ont toujours été bonne... Puis, avoir une Horlogère sous son toit n'est guère habituel, je me trompe ?

Là, c'était clair. Elle avait pété un cable. La créature de clef lâcha un lourd soupire, s'avança d'un pas, saisit le col du vieillard et jeta son regard dans celui plus fatigué, dann aussi avait remarqué la douleur et la hanche qui le faisait boiter. La dragonne n'eut pas le temps de réagir, elle voulut tendre le bras pour rattraper son entité que celle-ci avait déjà entamé ses paroles.

- Bâtard Stach Mierska !
( Bâtard sale enflure)
- Tu l'as buté ! Salopard ! Yssphir, le vampire ! Le comte vampire à qui t'a volé la clef que t'a fondu dans ta lame ! Celle d'ombre et d'ivoire ! Tu l'as buté avec tes copains anglais alors qu'il venait de sortir du premier portail tu mé-

L'entité disparus dans un murmure de poussière, on entendit sa voix se répercuter dans les méandres de l'esprit de la dragonne qui posa une main sur son front et exécuta une simple révérence en guise de pardon.

- Veuillez l'excuser et m'excuser de mon intrusion. Miss Isaswan, Dracos Isaswan à votre service. Détective de la chambre des Lords et Horlogère noire. Dann, une de mes créature de clef, vous a exposé la raison de mon intrusion...

Bien qu'elle révélait une grande partie de son identité, Dracos refusait de donner son véritable nom, ce voyageur en déduirais beaucoup trop de chose qu'il ne devait savoir. L'Horlogère, donc, se redressa lentement et permit à l'homme de réagir en conséquence, sous un regard carnassier de la part de la semi-dragonne qui avait du mal à contenir la même rage faisant éclater, quelques seconde auparavant, les traits gracieux de sa créature de clefs qui tempêtait dans son esprit. Grognait et ordonnait à Dracos de la laisser à nouveau sortir de sa prison magique accrocher à son poignet gauche et relier à son poumon droit.
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Etienne Harmand


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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeLun 5 Avr - 19:57

La jeune femme venait de lâcher son arme, pendant un instant, Etienne fut rassurer. Mais il comprit vite ou était la mascarade dans tout ça. Il avait aperçu un regard derrière son établi. Il s'était bien fait avoir.
La créature qu'il pointait de se pistolet bascula en avant, jetant à terre Etienne. Ce coup, il le reçu aux jambes et il réprima difficilement une râle de douleur. La garce s'était bien joué de lui. Se retrouvant alors assis par terre, bloqué contre un mur et le familier de cette dame, il maudit son age et sa trop grande gentillesse. Voyant la colère de l'invocation de la jeune femme, et entendant la déclaration de celle-ci à propos de la forge et de son arme, Etienne ne put réprimer un éclat de rire.
Il était bien trop naïf. Il se demandait bien ce que voulait cette dame, surtout qu'il sentait qu'elle n'était pas humaine. Il fut alors agrippé violement par l'invocation qui le redressa sur ses pieds. Etienne esquissa un léger sourire.

" Je me disais bien que j'avais entendu des voix tout à l'heure... "

Etant à présent debout, Etienne prit des mains l'épée que la jeune femme lui tendait, l'ayant déjà rangée dans l'autre partie de la canne, choix judicieux... L'homme peut enfin s'appuyer sur sa troisième jambe, la douleur s'accumulant dans sa vieille blessure de guerre s'estompa peu à peu. Regardant cette jeune femme, dont la faible impression de beauté qu'il avait entrevu juste avant le simulacre de combat se confirmait, il vit qu'elle tenait la lettre qu'il venait d'écrire au roi d'Angleterre.

" Je vous prierai de ne pas trop y toucher, je n'ai pas envie de la réécrire... En tout cas, vous m'avez bien eu, je ne me souviens pas qu'on apprenne aujourd'hui aux Demoiselles à tirer parti des faiblesses des vieillards? "

Etienne se frotta douloureusement la jambe, voyant bien le sourire de satisfaction de son interlocutrice. Il se questionnait sur la présence de cet être, sentant à plein nez la poussière magique. Il se tourna vers le familier. Le fixa, il prononça ces paroles qui avait un but blessant. La parole est une arme.

" Rangez votre animal de compagnie, je n'aime pas ce genre de passe-passe, surtout quand le passe-passe se met à vous attaquer sans aucune raison valable. "

Peut-être que c'était le mot de trop, en tout cas, l'invocation le prit par le col. Malgré la petitesse de celle-ci, sa force faisait ployer le forgeron, qui était pourtant considérer comme un géant en Angleterre. Ce n'était pas une force du "Monde d'en Haut".
Celle-ci hurla des imprécations. Etienne fut blessé dans son orgueil par ces déclarations. Mais surtout atterré de l'ignorance de cette fille et de son jouet magique. Cet invocation qui devait venir d'une clef que portait le jeune femme l'insulta en langage magique, un langage venu d'en bas. Malheureusement, Etienne avait appris cette langue et comprit toutes les menaces qu'elles portaient.
L'esprit lui cria des menaces, croyant qu'il avait tué un compte vampire. Etienne se rappela alors le jour du premier contact entre les "Mondes d'en haut et d'en bas", se souvenant de ce qu'il s'était passé dans la ruelle de Londres. En tout cas, l'invocation disparut avant qu'elle n'ait fini sa phrase. Etienne s'insurgea dans le silence qui s'ensuivit pour répondre à cette invocation, malgré le fait qu'elle ne l'entendrait probablement pas.

" Ishraka's shaera novaroth ferou imarash velnetis eraït ( apprend au moins à injurier les gens dans une langue qu'ils pourraient comprendre. ) "

Etienne se retourna vers la jeune femme, celle-ci se présenta comme un horlogère, c'était bien ce qu'il pensait, enfin elle lui donna son nom, il se doutait bien en voyant le regard suspicieux de la jeune femme que ce nom ne devait pas être véritablement réel. Ils étaient à présent seul à seul. Etienne se dirigea vers l'une de ses tables, sortit deux chaises deux verres et une bouteille d'alcool. Il remplit les deux verres. Il invita la jeune femme à s'asseoir.

" Pour votre histoire de double faux, ne m'insultez pas, je ne suis pas forgeron royal pour rien, si vous me la donnez maintenant, elle sera peut-être prête demain soir. Ensuite, vous avez commis une erreur, je crois bien que l'ordre des horlogers a une règle... Ne jamais dire qui tu es véritablement... Vous venez de fauter madame... eh... Miss Isaswan. Ensuite, tenez un peu la bride à vos invocations, cela fait à peine trois jours que j'ai été blessé au bras.
Et enfin... je ne sais pas si vous me croirez, mais je n'ai jamais tuer ce vampire... Yssphir, c'est son nom... Je ne savais même pas qu'il s'appelais comme ça...
"

Etienne lui raconta son histoire, l'histoire du jour du premier contact, qu'il avait conversé dans une ruelle avec le vampire et qu'ils avaient été pris au dépourvu par des londoniens. Qu'il avait tenté de sauver le vampire, mais que celui-ci avait été mortellement blessé. Et enfin il lui raconta que le vampire lui avait offert sa clef dans le but de la protéger... et qu'enfin, le signataire du premier traité intermonde qui était horloger lui avait donné l'autorisation de garder la clef.

" Voilà mon histoire, ou plutôt son histoire à ce Yssphir. En tout cas, j'ai toujours gardé la clef, et je l'ai même fondu avec une autre, celle qui a appartenu auparavant à ma femme. Elle sont à présent dans cette épée. "

Etienne dégaina l'épée, qui émit aussitôt un lourd sifflement, mêlant hurlements muets, imprécations, et malédiction d'un autre temps.

" Vous avez bien fait de ne pas toucher directement cette épée tout à l'heure... elle est dangereuse et maudite. Trop de vies brisées reposent dans cette lame. "

Etienne vit cesser la voix de l'épée en la rangeant dans la canne.

" En tout cas, je m'appelle Etienne... Etienne Harmand, je pense que vous l'avez compris, je suis un passeur, mais aussi le forgeron et armurier du roi en personne. Vous avez dit aussi il y a quelques instants que c'était habituelle pour moi d'avoir des horlogers comme clients, et bien en faite... pas tant que ça, ils évitent mes services car je suis bien trop rapproché du roi. Il faut dire que vous préférez la... discrétion vous les serviteurs du temps. "

Etienne remarqua que son pistolet à rouet gisait toujours par terre. Il se leva prestement et alla le ranger dans sa ceinture. Puis il revint à sa place.

" Si je ne me trompes pas, vous n'êtes pas humaine n'est-ce pas... Vous, comment dire? Vous respirez la poussière magique...
Bon, et si vous me faisiez voir votre arme?
"
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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeVen 9 Avr - 10:48

Il était impayable, oui, impayable, Dracos éclata de rire sous les paroles du vieillards lorsque celui-ci nomma Dann comme étant un animal de compagnie, la créature de clef s'insurgea dans sa prison de magie et beugla dans l'esprit de la dragonne mille et une injure plus effroyable les unes que les autres en jonglant entre les langues. Le vampire passa en revue, puis ce l'ange, le démon, le dragon et pour finir l'humain, l'anglais avec lequel elle se débrouillait si mal en ce moment même. La langue des anglais était trop compliqué pour des créatures de clef née en l'en "bas" et dont leurs énergies naturel se trouvait en grande quantité dans l'autre monde, Freesby, quel nom merveilleux. La dragonne passa une main sur son visage, continuant de manière non-chalante pour enlever quelques mèches de cheveux de devant ses yeux. Son regard bruns passa en revue une nouvelle fois la forge et elle reposa sur la petite table entre la bouteille et son verre, la lettre qu'elle avait chapardé à l'humain. Il lui raconta son histoire et ce qu'il savait sur Yssphir, pendant que Dracos sirotait deux ou trois verre d'alcool tranquillement, les yeux tantôt rivés sur le liquide dans son verre, tantôt sur Etienne. Une jambe replié sur l'autre, elle écoutait attentivement l'histoire de la fin de comte vampirique et enfin dans son esprit ce fut le silence complet, les trois créatures de clef écoutait l'histoire et même Dann avait arrêté de grogner et de tempêter, furieusement contre cet humain aussi proche soit-il du roi, elle se promettait de lui faire regretter ce sobriquet dont il l'avait affublé. Animal de compagnie et pourquoi pas autre chose pendant que vous y êtes ? Quel blessure à son honneur, vexée, blessée, la clef garda le silence, boudeuse peut-être ?

Dracos échappa un léger rire en remarquant l'état de sa clef d'attaque et finit cul sec le reste de son verre avant de le reposer distraitement sur la table. Etienne récupéra son pistolet à rouet sur le sol prestement et se rassit en continuant dans ses élucubrations, lui proposant de se charger de sa double-faux et lui faisant remarquer, un peu embêté peut-être ? Qu'il avait remarqué qu'elle n'était pas de ce monde, et encore moins du Saint Empire des Humains. L'Horlogère inspira une grande bouffée d'air et expira dans un soupire... Ses yeux se posèrent sur la canne de l'homme renfermant cette lame maudite disait-il.

- Il est exact que je ne suis pas de ce monde, je suis née sur l'île des dragons, Argwalad la grande. Une île merveilleuse avec un climat bien à lui, et les dragons sillonnant le ciel à longueur de journée est un spectacle unique en son genre, avez-vous déjà visiter cet endroit ?
« On est pas là pour parler tourisme...

Grinça la clef, plus que amer à l'idée d'avoir été comparer à un chien idiot ou même à un chat paresseux. Elle était infiniment plus forte que cela et sa naissance ainsi que sa première vie était plus remplie que l'ensemble des animaux de compagnie de toute l'Angleterre. Dracos lâcha un léger ricanement sous cette remarque et se leva, fit quelques pas pour s'éloigner de toute chose qui aurait put être blesser ou toucher pour l'invocation qu'elle allait exécuter. En effet, sous les yeux de l'humain, la dragonne appela l'outil des Horlogers, nommer M.I.I.A pour faire apparaître sa double-faux.
Une masse informe de métal mouvant se détacha du coup de la dragonne et rampa, dans un horrible bruit de suçon, vers l'oeil droit de la femme. Une fois atteins, un bras de cette masse lugubre métallique se glissa dans le globe oculaire de l'Horlogère qui put entendre retentir la voix de son auxiliaire se chargeant de ses armes, véritable bourse magique pour toute chose métallique. L'Horlogère demanda sa double-faux nommer Obsession accompagner de tous les débris deux deux lames que possédait l'auxiliaire magique. Celui-ci s'exécuta et le métal vivant quitta l'oeil de sa propriétaire pour se jeter sur le sol et prendre la forme de l'arme tant attendu. Une double faux majestueuse qui dégageait une forte puissance de magie brut, celle-ci possédait deux lames à chaque extrémité du manche, inverser et qui, si on les prolongeait, formait un cercle parfait, un chakram géant regorgeant de magie des Horlogers. Les deux lames étaient gravés de glyphes magiques et les deux pièces métallique d'un alliage de métal enchanté et d'un autre métaux, avaient volé en éclat au sens le plus littéraire du terme. Elles étaient morcelés en trois gros morceaux, puis en six moyen et en une dizaine de petit, les plus gros morceaux étaient intacts.
La dragonne hocha la tête devant son arme et la présenta d'un léger geste de main, soulevant l'arme pour la présenter au forgeron tandis que les débris métalliques restaient au sol.

- Voici l'arme en question, c'est une création de mon mentor, j'y tiens beaucoup. L'alliage de la lame est faîte à 89% de métal enchanté, le reste, cela doit être un métaux nains ou quelque chose dans le genre, renforçant la dureté du métal et le passage de la magie dans la lame.

Elle posa ensuite le tout sur ce qu'étais, d'après l'avis de la dragonne, un plan de travail adapté pour travailler l'imposante arme. L'Horlogère contempla avec un léger soupire et une mimique attristée son arme mutilée pour ensuite revenir d'un rapide regard à la forge, sur l'humain encore assis.

- Si vous pouviez vous en occuper le plus rapidement possible, je vous en serais grès. L'argent n'est pas un problème pour moi, l'Horlogerie paye bien, tout comme la chambre des Lords.

Dracos se rassit lentement. Etienne avait soulever un point important sur l'ordre de la dragonne qui ne se gêna pas pour répondre à la pique indiscrète de celui-ci. En effet, les Horlogers devaient apprendre à garder leurs identités secrète, se faire découvrir augmentait les chances de l'Horloger de se faire attraper par un Inquisiteur et de mourir en connaissance la douleur suprême de l'arrachement de clef. Rien qu'à cette idée, la semi-dragonne frémit de la tête au pieds et réprima une grimace de dégoût. Depuis leurs arrivés, les Inquisiteurs n'avaient fait que causer bien des soucis et abattre bon nombre de ses compagnons, des novices qu'on formait sur le terrain et qui, maintenant, ne pouvait plus quitter l'Horlogerie.

- Vous savez raison sur la règle de l'Horlogerie, je n'aurais pas du vous révéler mon rang dans mon ordre mais qui serais assez fou pour dénoncer un Horloger noir ? La disciple de Merlin, qui plus est. L'enchanteur rouge pourrait avoir une furieuse envie d'intervenir et je vous plains si vous avez cette envie dans un coin de la tête... Etienne, vous n'avez pas l'air d'être un Passeur sans principe et nos deux ordres sont confrontés à la même menace : Les inquisiteurs, je pense qu'une fleure de savoir qui je suis offerte à un Passeur digne de ce nom sera plus utile que je ne sais quoi.

1 - 0, faveur Dracos !
La dragonne lui offrit un regard assurée, pleinement satisfaite de sa réponse. Elle croisa les bras et attendit calmement la réaction de l'humain face à sa répartie.
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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeVen 9 Avr - 12:53

Etienne fut surpris de l'attitude de son interlocutrice, elle si violente et téméraire était à présent silencieuse en écoutant son récit, ponctué par deux ou trois verres remplis d'alcool. Il se serait attendu à des ripostes, des coupures dans son récit... Mais rien, Etienne termina son histoire normalement. Celle-ci devait être assez concise pour cette Miss Isaswan. Elle ne posa même pas de questions et enchaîna directement sur un autre sujet. Un chose troubla Etienne, c'était que sans aucune raison apparente, elle riait doucement ou laissait échapper un sourire de ses lèvres. Etienne s'imaginait que l'esprit qui l'avait attaqué voilà quelques instants devait avoir une volonté propre, et devait lui parlait en ce moment même. Etienne voulut même demander si cette clef était un être vivant par entière, ou juste la matérialisation de la puissance de cet objet magique. Mais il se renfrogna, pensant que cette question viendrait plus tardivement.
Après son histoire, la Miss brisa le silence qui suivait couramment les grands récits en avouant bien son origine "non humaine".

" Alors vous êtes une semi dragonne... intéressant, je n'en avais jamais vu avant... enfin, je n'avais jamais conversé avec quelqu'un comme... vous. "

Etienne était gêné car en parlant de cette façon il ramenait son interlocutrice à l'état... d'objet d'étude. Il but un autre verre. Il se maudit d'avoir prononcé cette phrase.

" Et non, je ne suis jamais allé là-bas, mais j'aimerais bien voir le spectacle des danses aériennes draconiennes, ce doit être magnifique. "

Alors, la jeune demi dragonienne se leva, Etienne ne comprit pas directement ce qu'elle allait faire... C'est alors qu'il y eut cette chose, on aurait dit du métal liquide qui rampait sur la peau de la jeune femme, celle-ci vint s'accrocher sur son oeil.
Etienne comprit que ce qu'il voyait était une masse informe de gestion d'inventaire d'armes, un objet mythique réservé aux horlogers. Ce spectacle aussi répugnant qu'intéressant surprit fortement Etienne. Le bruit d'aspirations et de sucions qui ponctuait cet évènement rare résonnait dans toute la salle. Soudain la chose tomba au sol et prit la forme d'un objet.
Etienne reconnut les éclats qui avaient constitué avant un chakram, ou plutôt une double faux. Un objet seulement utilisé en Orient dans le "Monde d'en Haut", c'était donc un objet très rare à contempler.
Et, à l'instant ou cet objet fut matérialisé, Etienne ressentit l'énergie magique englober son atelier. Cette objet émanait la même aura de puissance que son épée, mais, c'était un autre type d'aura, un aura moins maudite, moins violente. Cette impression berça un peu le forgeron. Les lames étaient brisés en de multiples morceaux épars, et pourtant, l'objet dégageait toujours la même aura. Etienne se rendit compte que son travail sera exténuant car, il devra même reforger les glyphes magiques brisés en même temps que l'arme, chose qu'il n'avait fait que très peu de fois.

Etienne eut droit à une description sommaire de la composition de l'objet, du métal enchanté en majeur partie, et un autre métal dont elle n'était pas sur. Les reflets irisés lui rappelait quelque chose... Etienne dégaina son arme en un sifflement strident et la posa à coté des fragments. La fumée qui émanait de l'épée engloba les morceaux sans vouloir les toucher, preuve de la magie à l'oeuvre. Les mêmes reflets se propageaient sur les deux armes. Il y avait bien de la pierre du ciel dans le chakram de la Miss Isaswan.
Le forgeron s'empara d'un des gros morceaux de la faux et la jeta dans le feu de la forge. Il actionna pendant quelques minutes son four, et bientôt, la chaleur envahit la pièce. Enfin, à l'aide d'une pince, il ressortit le morceau de métal. Il n'était même pas rouge, et émanait peu de chaleur. Etienne le prit à pleine main sans craindre de se brûler.

" Il va y avoir du travail à faire, votre lame n'est pas ordinaire, je vais avoir besoin d'un feu magique pour la reforger... Mais je le ferais quand même. "

Dame Isaswan parla de la rémunération de son travail. Etienne fut à nouveau irrité.

" Encore une fois Madame, vous m'insultez, je suis payé par le roi lui même et seulement par lui... Je choisi mes clients et non l'inverse... Gardez votre argent, je n'en ai pas besoin... Je me contenterais seulement d'une agréable conversation avec vous. Chose que je n'ai pas vraiment faite depuis quelques semaines... enfin depuis que j'ai du accompagné quelques fous à Némésis... "

Etienne remarqua qu'il n'avait pas rangé son épée, dont la fumée englobait encore les fragments de l'arme de Isaswan. Rapidement il plaçât son arme dans son fourreau. De même, Etienne se rendit compte que son interlocutrice travaillait pour la chambre des Lords.

" Alors en plus d'être une Horlogère de haut niveau, vous êtes en relation avec cette assemblée que sont les Lords... Les horlogers sont vraiment partout aujourd'hui... "

La dame déclara alors son rang dans son ordre... Alors elle était l'élève de Merlin? Un grand homme celui-là... Elle parla aussi de ses ennemis, les inquisiteurs, ce qui manqua de faire bien rire Etienne. De même pour les menaces de le jeune femme.

" Qui a dit que je voulais révéler votre statut? Qui a dit que je souhaitais briser la situation dans laquelle vous êtes à présent... En tout cas, ce n'est pas moi... J'ai juste voulu vous montrez que vous avez manqué d'attention, et de suspicion. Imaginez que j'aurais pu très bien être un inquisiteur dissimulé, je vous aurez tranché la gorge à l'instant même...
Mais bon, je m'appelle bien Etienne Harmand, je suis un passeur, et de nombreuses personnes dans cette ville le savent. Et puis les inquisiteurs... Vous parlez d'une secte impuissante qui effectue au hasard des massacres, et seulement à Londres... Les inquisiteurs ne sont que minoritaires, et ils ne s'attaqueront probablement qu'à des cas isolés, enfin c'est mon intuition...
"

L'avantage était à présent dans le camp d'Etienne.
Etienne se demandait bien pourquoi son interlocutrice avait pris si soudainement un ton menaçant, et pourquoi, elle avait mené cette discussion comme une joute verbale.

" De même, je préfère m'intéresser au cas des destructeurs... "

A l'appellation de ce nom, il y eut dans l'air comme un frémissement, un murmure de haine. Etienne savait que ceci provenait de son épée, et il se demandait si la semi dragonne avait pu le sentir. Discrètement, Etienne se mit à pianoter sur sa canne, comme pour apaiser les esprits qui y étaient emprisonnés.

" Les destructeurs, eux, sont partout, ils se cachent partout, et tuent partout... Leurs menaces est bien plus dangereuse. Et j'en ai traqué de nombreux. Et ce, partout dans l'Angleterre... Ecosse, Londres, Midlands, Highlands, Leeds, Stamford... et j'en passe.
Les destructeurs sont une plaie de ce monde et de celui d'en bas. Il sont l'essence de la guerre inter race, sans eux, nous serions dans un age d'or inter monde. Mais non, il faut qu'il y ait quelques illuminés pour refuser la richesse mutuelle que nous pouvons nous offrir.
"

Etienne coupa son discours enflammé emprunt de colère et de haine, et revint sur un sujet plus commun.

" Quant à moi, je préfère m'atteler à des choses plus simples. Des expériences magiques et de nombreuses autres choses. Je me sens un peu au dessus de tout ces conflits, je les trouve inutile et ennuyeux.
Ne vous êtes vous jamais sentie étrangère à ces Mondes... Je me suis même demandé un jour s'il ne serais pas préférable de partir loin de tout.
"

Etienne soupira. Il regarda par la fenêtre, puis se resservit un verre d'alcool.

" Enfin, je suis en train de pratiquer de nombreuses expériences avec mes portails... Mais je les trouve très risquées. "

Etienne s'étira sur sa chaise, il se demandait bien pourquoi il racontait tout ça. Il eut alors l'idée de changer sur un sujet... un sujet ou il y aurait des rebondissements.

" Et sinon, votre animal qui m'a attaqué tout à l'heure, c'est bien l'esprit de votre clef, il est bien agressif et autonome je trouve, non? C'est un être... vivant, ou juste une magie possédant une volonté?"

Etienne se dit qu'il allait bientôt avoir affaire avec la clef elle-même. En attendant une réponse, Etienne regarda les morceaux de l'arme de la jeune femme, et essayait de voir à la manière d'un puzzle, quel morceaux allait avec les autres. Etienne se demandait si il arriverais à la reforger en deux jours, comme il l'avait prédit.
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Miss Corbac


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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeSam 17 Avr - 18:10

Dracos tiqua un instant lorsque Etienne formula ses premières paroles dans une voix incertaine et timide qui transpirait la gêne d'avoir ramener la jeune femme au statut de simple sujet d'étude passionnant. La dragonne lâcha, comme toute réponse, un simple soupire las et elle dévia son regard du vieillard pour se perdre dans ses pensées. L'habitude ne pas être quelque chose aux normes lui collaient à la peau et par de nombreuse reprise elle avait du échappé aux visites médicales nécessaires et normalement obligatoire de la Chambre des Lords pour tenir toujours leurs agents en pleine forme, qu'aurais donc dit ses médecins si ils avaient appris la vérité sur la jeune Maniak ? Son sang était celui des dragons et des humains mélangés, son corps était plus résistant, ses os plus fort et l'ensemble de son squelette différent. Sur ses papiers anglais, elle était une londoniennes, alors elle devait garder cette précieuse couverture qui l'a mettait à l'abri de bien des ennuis, comme l'harcèlement des Destructeurs ou encore des journalistes ou même le regard des autres nobles qu'elle cotoyait par moment.

Ils changeraient en un claquement de doigt si il savait qu'il prenait le thé à 17 heure chaque jeudi soir avec une semi-dragonne ayant vu le jour à Argwalad et non en Angleterre.

Dracos, cependant, remarqua aussi la gêne qui enflant Etienne et qu'il chassa en essayant de se rattraper de ses paroles inapproprié pour la situation. Il ne fallut pas plus de mot pour comprendre que, comme tout anglais, il était intrigué par les dragons et qu'elle devait être une des rares personnes ayant un peu du sang de cette race coulant dans ses veines, qu'il ai put voir et même discuter avec. Un maigre sourire étira un coin de ses lèvres à cette pensée, alors qu'elle ne put retenir une banale réplique.

- Les dragons sont pour vous des créatures mythiques, et Argwalad a fermé ses fontières aux bâteaux Anglais. Plusieurs de ces gens voulaient acheter puis revendre les dragons qui nous servent de monture de guerre ou de plaisance, à des fins peu glorieuse.

Elle se resservit un verre d'alcool et continua sur des paroles qui s'amenuisaient pour ne devenir qu'un sombre chuchotement confié au silence de la pièce tandis que l'humain examinait son arme et essayait de voir quel feu lui serait utile pour refondre les deux lames brisés.

- La sombre histoire du Docteur Falko n'a en rien arrangé la situation...

Dracos termina son fond de verre après avoir bu en quelques gorgés le reste. Elle jeta un oeil neutre à l'humain qui constata qu'il faudrait un feu magique et non un feu normal pour refondre cette lame. Dann confiant à la dragonne qu'il était bien sot d'avoir essayer un feu normal avec ces glyphes magiques et la puissance que dégageait l'arme en morceau. La dragonne fit taire la créature et se leva pour faire face aux paroles d'Etienne tout en se dégourdissant les jambes. L'humain fit remarquer sur un ton vexé qu'il ne voulait pas de son argent et que c'était lui qui choisissait ses clients comme tout bon maître dans l'artisanat, Dracos en fut ravie et lui sourit simplement en laissant sa voix lui répondre d'un timbre doux.

- Je vous emmènerais un jour sur mes terres natales, ce sera ma manière de vous remercier. Cette lame m'est chère et c'est l'arme que j'utilise le plus souvent, je suis donc reconnaissante envers vous pour vous en occuper et le faire en un labste de temps si court.

Etienne lui fit une remarque sur son job d'été, ainsi aimait-elle l'appeler. Ce n'était pour elle qu'un passe-temps et une manière des plus subtil d'être au courant de tout dans l'ensemble de l'Angleterre et aussi d'avoir toujours un peu d'argent de côté qui lui permettait de vivre confortablement et ce, peu importe les situations dans lesquelles elle se retrouvait. Ces quelques pièces étaient aussi nécessaire pour quelques informateurs qui avait la langue déliée dés qu'on leur faisait miroiter une petite bourse de pièce clinquante.

- Oh, vous savez, il nous faut bien des couvertures. Je préfère avoir un travail à côté pour subvenir à mes besoins et me tenir au courant des changements des Anglais.

Puis tous deux se dirigèrent petit à petit vers un débat brûlant où leurs avis allaient se rencontrer et s'entrechoquer aussi brutalement qu'un moineau sur les vitraux d'une église, car Dracos refusait tout simplement l'ignorance ou même la désinvolture dont faisait preuve Etienne face à cette menace Inquisiteur qui était devenue la seconde mort des Horlogers, déjà qu'ils n'étaient pas nombreux, un nouvel ennemis n'était pas nécessaire. Mais comme toute créature, ils en dévoraient d'autre et se faisaient dévorés par encore d'autre terrible bestioles grouillant dans les ruelles poisseuse de Londres.

Un soupire, elle lâcha un simple soupire alors que dans sa tête c'était déjà la cacophonie générale, Dann s'insurgeait et voulu répondre d'elle-même alors que Tenna approuvait vaguement les idées et les dires que l'humain avançait, Lollu, quand à elle restait neutre et essayait de calmer cet élan général de colère et d'insulte qui fusait dans l'esprit de la pauvre Dragonne. Prit d'une migraine à coucher dehors, Dracos renvoya chacune de ses créatures de clef dans le silence, prit une profonde inspiration et choisit chacun de ses mots avec soin.

Une discussion voulait-il ? Il allait avoir bien plus que cela.

- Une secte dîtes-vous ? L'inquisition est bien la pire de toutes les bestioles grouillant dans nos deux mondes. Voyez-vous, vous avez une religion totalement décalé de nos croyances et beaucoup d'anglais n'approuve pas nos dieux ni même l'énergie que nous utilisons, il la refoule, la rejette et pire encore, veulent l'exterminer. Les Destructeurs sont aussi une épine dans les pieds de chacun de nous, mais ce n'est que l'ombre de l'Inquisition, que son chien alors que l'épée même de ce qui causera une grande révolte si les Inquisiteurs ne sont pas arrêtés, luis encore au soleil de nos deux mondes et s'élèvent vers le ciel avec pour ambition de frapper là où encore les relations sont encore fragiles et instables.

Dracos s'arrêta, le temps qu'il fallait pour que l'anglais devant-elle comprenne le sens de chacun de ses mots et qu'ils fassent leur impact. La dragonne remarqua le ton anormalement froid et abrupt qu'elle avait utilisé, laissa un soupire traverser ses lèvres, elle se rassit simplement, et détendit quelques muscles.

- Pardonnez mon ton, Etienne, mais l'Inquisition contrairement aux Destructeurs, tuent et brûlent comme de vulgaire sorcière les Horlogers comme chaque être qui utilise devant leurs yeux la magie, aussi infime soit-elle. Ils disent prêcher la bonne parole alors que c'est toute une campagne qu'ils lancent pour mettre fin à nos vies, peu importe nos origines, notre race ou même nos convictions.

La dragonne posa un coude sur un meuble à proximité et fixait d'un regard perçant le visage de l'humain tout en parlant d'un ton plus léger et moins accusateur. Elle ferma ses yeux une minute et reprit plus lentement, se forçant de contenir une certaine colère et indignation. Dracos avait vu perdre de nombreux disciples dans les flammes bénies de certes ordres meurtriers.

- Pourtant, l'un comme l'autre, ce sont des menaces, nous sommes d'accord. Mais le jour où Freesby, tel est le nom de mon monde, se soulèvera contre les persécutions des Anglais ou des ordres, je doute que votre dieu rivalise de force avec les notre. Les Anglais devront affrontés une force dont ils ignorent les limites. Certains seront épargnés, beaucoup pourront trouver en Freesby un asile lorsque ce moment viendra, mais beaucoup périront. Croyez-moi.

Elle laissa cette prophétie prendre racine dans la conscience de l'humain et Dracos s'affubla d'un bête sourire jurant avec son ton et le reste de l'expression qu'elle avait arboré durant les mots durs et froids qui avaient fusé. Etienne, donc, souleva une question qui semblait le travailler depuis Dann était retourné dans sa clef et que celle-ci continuait de faire sourire et amuser notre dragonne. Et sans surprise, il posa la question qu'on lui avait souvent formulé, avec de la crainte ou de l'admiration. Cette fois-ci, dans les yeux de l'humain, brillait l'intéressement et le questionnement et, après avoir examiner la question et chercher dans son vocabulaire les mots nécessaires pour répondre correctement, elle se leva de nouveau. Détacha l'un des rubans qui masquaient une clef de puissance et remonta ses manches pour laisser tout loisir à Etienne de l'examiner.

C'était comme un bracelet serré incruster dans la peau de la semi-dragonne parcourus de ligne qui s'illuminait au file des battements de coeur de la créature qui y vivait. Une créature de clef était une ancienne personne ayant eut, par le passé, une vie tout ce qui a de plus normal et qui, fortuitement, a été choisis par l'un des Horlogers pour qu'elles deviennent une créature de clef avec l'accord de celle-ci, bien entendu. Une fois que leurs corps avaient été séparés de leur esprit, elles étaient enfermés dans ces clefs typiques de l'ordre des manieurs du temps.

- Dann est dans celle-ci. Je vous déconseille vivement de ne point l'appeler "Animal de Compagnie" en sa présence, elle pourrait vous mettre en fâcheuse position en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Dracos remit ses manches et son ruban de manière habile.

- Comme vous vous en doutez, Dann, Tenna et Lollu sont mes trois créatures de clef qui habite respectivement la clef d'Agonie, du temps et de vie. Ces "surnoms" ne sont pas leur véritable identité, même moi je ne sais pas ce qu'étais ces trois personnes avant de devenir des créatures de clefs. Elles sont autonomes dans la mesure où si je meurs, elle continueront à vivre tant que la magie passe au travers de mes clefs.

La dragonne chercha un instant ses mots, posant deux doigts sur son menton dans une intense réflexion avant de sourire doucement et de se tourner vers l'humain.

- Ce sont bien des êtres vivants de la tête aux pieds. Chacune ont leurs facultés propres et leurs besoins en énergies avec leur caractère, même si vous ne les voyez pas, elles vivent au travers de moi et peuvent communiquer avec moi dans mon esprit. Elles entendent tout ce qui se passe autour de moi et donc, depuis que vous l'avez nommé "animal de compagnie", Dann peste contre vous et m'a passé en revu son vocabulaire de nom d'oiseau dans toute nos langues magiques.
« J'allais pas me laisser insulter, Oh !

Finissant sur cette réplique de la créature de clef, Dracos laissa l'humain réagir en fonction de ce qu'elle venait de dire.
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Etienne Harmand


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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeDim 18 Avr - 15:02

Etienne connaissait un peu l'histoire des conflits de "l'Ile aux dragons" avec le monde d'en haut. De nombreux londoniens souhaitaient posséder un dragon pour des moyens de locomotion. L'armée avait même eu l'idée d'en faire des montures pour leurs troupes de choc... Il fallait dire qu'un dragon était une arme très puissante. De même, Etienne au début avait voulu s'en procurer un, mais il s'était vite rendu compte que ce n'était pas un animal au même titre qu'un cheval ou un chien, mais que c'était là un véritable être pensant comme un humain. Et souvent même plus intelligent.
Miss Isaswan mentionna le nom d'un docteur.

" Je vais vous paraître inculte sur ce point, mais qui est ce Docteur Falko? "

Etienne s'était peu renseigné sur les déboires de certains londoniens dans le monde d'en bas. Pendant que la semi dragonne discourait sur son lieu d'origine, Etienne s'était à nouveau levé et préparait son lieu de travail. Il soulevait des caisses remplies de morceaux de métal de toutes origines. Dont certains même luisaient d'une lueur bleutée. Il se mit à placer un à un les fragments de l'arme brisée sur la table, répétant des gestes se rapprochant quasiment d'un rituel. Etienne fut heureux d'apprendre qu'un jour, il pourra peut-être entrevoir l'Ile aux dragons.
Isaswan enchaîna sur son travail à la chambre des Lords. Elle parlait de sa volonté d'observer les "changements des anglais".

" Alors, d'une certaine façon, vous nous étudiez. Vous observez nos réactions, humeurs et conflits... à la fois pour essayer de nous comprendre, et aussi dans le but de vous protéger...
C'est un peu réducteur de se penser observé et décortiqué depuis l'ombre, mais c'est un peu mon pressentiment, vous êtes envoyée dans ce bas monde pour vous assurer un bouclier, pour vous, votre ordre et votre monde...
"

Etienne parlait avec un ton neutre mais montrait tout de même la dureté de ses propos. Comme si de rien était, il commença à réaliser des gestes dans les airs, du bout des doigts. Alors ceux-ci s'illuminèrent peu à peu et tracèrent des symboles dorés qui persistaient dans les airs. Ces symboles étaient en réalité trois petits cercles d'à peine quelques centimètres de diamètre, tous orientés d'une façon à être en direction du four.
Etienne sembla prononcer quelque chose et alors, les petits cercles s'illuminèrent et semblèrent s'ouvrir sur quelque chose. De vigoureuses flammes orangées et bleutées en jaillirent et emplir le four d'une chaleur nouvelle. La pièce gagna en température. Le bout d'une des pinces métalliques qui était restés en partie dans le four fut porté à blanc en quelques secondes, et l'extrémité la plus proche des flammes fondit en un instant.
Etienne alimenta le four en charbon.

Derrière lui, la semi dragonne sembla s'emporter dans un discours houleux qu'Etienne avait du déclencher. Elle s'emportait sur l'ordre qu'était l'inquisition. Etienne écouta sans un mot, attendant de pouvoir répondre. A la fin de la tirade, Miss Isaswan s'excusa de son ton, et expliqua encore son opposition à l'inquisition.

" L'inquisition... Ah la douce inquisition... Il est vrai que pour vous c'est nouveau... Mais pour nous, cela durent depuis des siècles. Vous parlez que nos religions sont totalement décalés avec vos croyances, vos... convictions. Là encore, vous mettez en place un plaidoyer montrant que vous craignez pour votre vie, votre monde, en tant qu'horlogère.
Mais laissez moi vous dire une chose. Notre monde est tout ce qu'il y a de plus rationnel, pas de magie, pas de... paradis, pas d'enfer... Il y a poussière, guerre et poussière. Notre monde est terre à terre... Pourquoi? Tout simplement parce qu'il n'y a pas de magie ici, pas de dieux vivants, pas de monstres féeriques... juste des hommes livrés à eux même.
Alors, nous en avons inventé, des dieux, croyances, des technologies. Nous avons créé une société basé sur le terre à terre... le rationnel. Et que s'est-il passé lorsqu'il y a quelques années, votre monde s'est ouvert sur le notre? Vous avez brisé plusieurs millénaires de civilisation, vous avez brisé la plus grand oeuvre de ce monde, la société. Vous avez d'une certaine façon investit notre terre à des fins dont je m'en contrefiche...Nous en avons fait de même. Sans vous paraître insolent, regarder vous, à utiliser votre statut d'enquêtrice dans la chambre des Lords à des fins de servir votre ordre... Je pense que nous en avons fait de même, autant par curiosité que par crainte.
Que se passe-t-il lorsque le rationnelle et l'irrationnelle se font face, après plusieurs millénaires de vie séparée?
Vous, vous pouvez expliquer l'existence de notre monde... Mais nous, que pouvons nous dire? Notre monde est plus dépourvu que le votre. Il est en sorte le jumeau maladif de Freesby.
"

Etienne essayait de jouer sur les effets de style pour paraître moins désobligeant... Et se savait en train de tenir un discours purement caractéristique des passeurs.

" En tout cas, l'inquisition est la personnification même de la peur, de la colère et de l'incompréhension. Il faut savoir saisir le fait que la magie, tout votre monde est quelque chose de nouveau. Et certains d'entre nous sont même... jaloux d'une certaine façon du monde dans lequel vous vivez...

Donc d'une certaine façon, les inquisiteurs sont "préférables" aux destructeurs dans l'idée que les inquisiteurs se donnent un but, un idéal... Ils sont donc prévisibles à l'inverse des destructeurs qui sont un peu l'incarnation du chaos.
"

Etienne s'empara de gants, faits d'écailles de dragons et de céramite et pris les morceaux de l'arme de la semi dragonne. Ainsi équipé, Etienne plongea les fragments qu'il tenait à la main dans le feu magique. Les gants le protégeaient de toutes chaleurs, et Etienne ne ressentait aucune gène. Le forgeron recollait un à une les morceaux en faisait preuve d'une extrême précaution.
Le semi dragonne parlait d'un ton hautain et déclara même une vague prophétie.

" Vous dites que vos dieux sont plus puissants que les nôtres... Je vous poserait une question, qu'est-ce que Dieu? Vous est-il déjà apparu devant vous comme çà, d'un claquement de doigts... J'en doute. Dieu est un concept qui nous permet d'expliquer notre environnement, au même titre que la science... à la seul différence ou Dieu nous montre le monde de façon obscure. Or, d'ou l'influence de l'inquisition, votre monde a détruit notre concept de Dieu, il ne peut exister si votre monde existe et inversement. C'est un cercle vicieux...
Ce qui me choque le plus, c'est que vous êtes prêt à créer une guerre de religion, une guerre de mondes, autant les inquisiteurs, que les horlogers, que les autres ordres... Les débouchés de tout ces conflits me terrifient.
"

Etienne continuait de reforger l'arme, la forme commençait à apparaître, et les glyphes qui y étaient apposés luisaient de plus en plus.
Mais voyant que son interlocutrice pouvait lui montrer ses clefs, il délaissa son travail et vint d'asseoir à la table pour voir ce spectacle rare. Il reprit un verre. Etienne fut surpris et extrêmement intéressé par les explications de son interlocutrice. Laissant finir la demi dragonne, de nombreuses questions émergèrent dans l'esprit du forgeron.

" Le plus surprenant, c'est que vos clefs peuvent se manifester physiquement, au point de pourvoir agir et penser librement. Car mon épée est elle aussi habitée par quelques esprits. Mais ceux-ci ne se sont jamais manifestés physiquement. C'est... impressionnant..."

S'étant à nouveau levé, et reprenant son travail, Etienne ne put s'arrêter de penser, autant à des sujets importants comme les destructeurs qu'à des sujets inutiles tels que savoir quand il prendrait à nouveau congé.
Aux prix de plusieurs gouttes de sueurs, il approcha la lame de l'un des minuscules portails, et les flammes rebondirent sur le métal, faisant jaillir des milliers d'étincelles.

" Un chose m'intrigue, je pense que vous ne me répondrez jamais la vérité mais, votre travail d'enquêtrice de la chambre de Lords, en quoi consiste-t-il? Et surtout, est-ce encore une intrigue de la part des horlogers ou ce travail vous a été proposé sans aucune distinction d'ordres? "

La première des deux lames avait été remis en état, mais Etienne au lieu d'attaquer la seconde prit une mallette de cuir entreposée sous son établi, et en sorti de nombreuses fioles contenant de nombreux matériaux, tous aussi étranges les uns que les autres.

" De même, vos clefs étant des êtres vivants, et me doutant qu'elles m'entendent en ce moment, ne sont-elles pas dangereuses, dans le sens ou vous et vos clefs puissiez être en conflit et ainsi brouiller votre jugement? Ce serait une dangereuse conséquence de la présence de plusieurs esprits dans le même corps. "

Etienne prit une fiole qui contenait un mélange d'or et d'une poudre bleue. Il fit fondre cette amalgame dans un pot de terre cuite dans le four, et en ressortit un liquide brûlant d'une teinte violette. Il répandit le mélange dans les striures qui formaient les glyphes de l'arme.

" Enfin, je suis en ce moment occupé par autres choses que les inquisiteurs ou les destructeurs, je dois m'occuper du passage de groupes d' aventuriers à qui on a promis monts et merveilles dans le "Monde d'en Bas"... pfffff.... tout cette engouement pour la richesse me dépasse.
Enfin, j'ai une dernière question, plus terre à terre celle-là... je recherche des livres traitant des liens entre les deux mondes, et peut-être entre d'autres mondes existants... Celà permettrait de compléter mes lacunes en tant que passeurs... Ainsi, je suis à la recherche de bibliothèques... J'aimerais savoir s'il en existe dans votre monde, au même titre que la bibliothèque d'Alexandrie chez nous, avant qu'elle ne soit brûlée bien sur...
"

Etienne revint s'asseoir devant son interlocutrice et prit un verre d'alcool. Etienne résistait très bien à l'appel de l'ivresse.
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Miss Corbac


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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeDim 18 Avr - 17:26

La discussion prenait des tournures qui plaisait beaucoup à Dracos, c'était bien une des rares fois où elle pouvait discuter librement avec un anglais de tout et de rien et de beaucoup de chose qu'elle ruminait seul avec ses trois créatures remis au repos dans leurs clefs. Car, si Etienne pensait juste en mettant en avant le fait que ces créatures aient d'autre jugement et ne partage pas le même avis que la dragonne, ces créatures lui sont dévoués corps et âmes esprit compris. Elles ne parlent jamais pour ne rien dire et sont dans le corps de Dracos entant qu'objet et arme vivante, ce ne sont pas totalement des personnes approprement parlé, du moins, pas pour la semi-dragonne qui fit quelques pas dans la forges, la chaleur ne la gênant nullement. Argwalad transpire de souffre et d'air brûlant qui attaque vos poumons aux premières bouffés si on ne s'y est pas préparé, si bien que la jeune femme ne crains pas cette chaleur suffocantes et les odeurs de brûlé et de métal qui montait avait depuis longtemps perdu les quelques effets nocifs qu'ils auraient put avoir sur l'organisme de notre dragonne.

L'humain avec lequel discutait Dracos, avec grand plaisir ma foi, bien que les sujets qui étaient soulevés étaient brûlant et qu'elle ne maîtrisât pas son ton pour autant, laissant voguer ses expression dans sa voix en balayant son calme rationnel et ses idées anglaises qu'elle avait su assimilée. Etienne, souleva une nouvelle question qui ne choqua pas tellement la jeune femme, l'histoire du Docteur Falko avait été étranglé à la source par la famille royale d'Argwalad dont elle faisait partit, mais cela, c'était une toute autre branche de son histoire.

Elle s'entreprit de lui répondre avec un ton plus calme et en essayant de ne pas trop choquer cet anglais par les manières qu'avait eut certain de ces pairs vis à vis des écailleux. L'histoire du Docteur Falko et toute cette sombre affaire avait grandement contribué à la coupure des liens entre Dragons et Anglais.

- Hé bien... Quelque part, cela ne m'étonne pas que vous ne connaissez pas ce nom. L'affaire du Docteur Falko est une histoire que la royauté d'Argwalad s'est empressé d'étouffer pour ne pas empirer la situation et provoquer un mouvement de foule vers Londres, ou inversement. Les dragons, malgré leurs allures, sont pacifique pour la plupart d'entre eux, et ne demande qu'à vivre sur leurs rochers sans qu'on vienne les y déranger.

Son ton s'adoucit, redevenant léger et simple. Elle enchaina tout en regardant le forgeron s'affairer, la sueur roulait à grosse goutte sur son front et Dracos chercha de quoi l'essuyer. Une fois trouver un vieux torchon qui trainait, elle le tendit d'une main vers Etienne, avec un léger sourire.

- Le Docteur Falko était un Anglais qui travaillait aussi pour la Chambre des Lords, du moins, c'est ce que j'ai appris après mes quelques recherches personnels sur cette histoire. Richard Falko était fasciné par mon peuple et nos grands frères et a demandé un droit de vie sur Argwalad, ce fut l'un des rares anglais a avoir le doit de posséder une petite maison dans la capitale d'Argwalad et de pouvoir travailler, posséder un dragon pour ses déplacements et très vite, Falko eut même le droit de participer à quelques réunions avec nos docteur écailleux. Je dois dire que les travaux de ce docteur m'ont beaucoup plus, en deux ans il a répertorié toutes les races de dragons existante sur Argwalad et les a classé avec un système très judicieux.

Dracos était animée d'une grande curiosité et d'une soif d'apprentissage qui lui avait valu sa place comme Détective, c'était un travail que lui avait fournis Merlin voyant sa disciple s'ennuyer à rester à Fabled Clock. Contrairement à ce que pensait vaguement Etienne, elle n'étudiait pas les anglais, elle les appréciait et voulais simplement se mêler à eux pour connaître les différences et les ressemblances de leur mode de vie avec le sien. L'Ordre ne relevait jamais les donnés que Dracos possédait et ne lui demandait pas ce qu'elle savait ou des missions de recherche, hélas non, l'Horlogerie avait d'autre moyen de se tenir au courant, bien plus subtil et plus direct.
Après cette légère pause, Dracos reprit aussi sereinement et légèrement qu'avant.

- Je dois encore avoir ses ouvrages, si notre peuple vous intéresse, je pourrais vous les fournir avec plaisirs. Bref, Falko a un peu perdu les pédales. Il était assoiffer de connaissance des dragons et adulait bien trop notre race pour que ce qui s'est passé soit évité. Richard a commencé à vouloir comprendre comment un dragon marchait, fonctionnait, quels étaient ses réactions dans des situations extrêmes et comprendre comment les dompter, comment la magie passait au travers de leur corps et de nombreuse questions dans le même genre. Le Docteur Falko a alors commencé à séquestrer des dragons, dépecer, tuer, kidnapper et chasser les spécimens dont il avait besoin. Il a commencé à leur faire subir de petites expériences qui me front froid dans le dos quand je pense à la description des lieux qui a été faîte dans le journal d'Argwalad. Une odeur de sang séché et pourris, de la moisissure, la complainte lointaine de dragon à moitié mort qu'on a du achevé pour abréger leurs souffrances, des chimères hideuse, des peaux étalés sur les murs, des écailles empilés avec un bon nombre de grille et de dent, de corne et de queue de dragon.

Elle lâcha un soupire, se remémorant vaguement les quelques lignes qui avaient décris cet enfer.

- Falko a été arrêté, jugé puis exécuté à Argwalad. Son corps a ensuite été renvoyé à Londres avec une lettre peu chaleureuse de la part de notre bon roi à l'adresse de sa majesté Charles Ier.

Le respect transpirait dans ses mots. Il n'y avait pas de différence entre Charles Ier et Giils le bon qui régnait en ce moment même à Argwalad. Dracos avait su accepté ce roi comme l'un des seigneurs des empires et le considérait avec le même respect.

- Cette lettre mentionnait que tout anglais serait escorté par les dragons de guerre pour qu'il regagne l'Angleterre et qu'aucune autre personne ne serait autorisé à séjourner sur le long terme à Argwalad sans une sérieuse observation. Depuis cette affaire, les frontières sont restés fermés, quelques Anglais peuvent toujours visiter l'île cendreuse, mais c'est accompagné de deux gardes, et les anglais n'ont plus le droit de posséder le moindre dragon.

Elle nota important de répondre à Etienne et de préciser la valeur de son travail, ce n'était pas des recherches sur des anglais, loin de là, de la curiosité, oui. Mais une curiosité mal placé, c'était comme lorsqu'un enfant découvre un nouveau jouet ou une nouvelle personne, il veut lui plaire et être comme elle. Elle fit un léger non de la tête arbora un léger sourire, les paroles durs du Passeur était justifié et plus que raison, mais Dracos ne voulait pas qu'Etienne ait un avis faussé sur elle.

- Pour mon travail ou pour voir "les changements des Anglais" c'est par simple curiosité, je prends un réel plaisir à protéger à ma manière Londres et l'Angleterre des dérives de nos petits psychopathes ayant des pouvoirs magiques. Je comprends et partage votre avis, nous avons chamboulés et fait valsé votre monde et les persécutions vont dans les deux sens. Je préfère être sur le terrain pour sauver les innocents et tuer qui doit l'être. Les Anglais sont... Non, pas intéressant, ni intriguant, cela reviendrait à vous remettre comme des sujets d'études ce que je n'aime guère. Vous êtes un peuple comme un autre, et je vous prends pour des créatures différentes comme les sont les démons pour nous autres écailleux. A mes yeux, ce qui compte c'est que vous comme moi nous ayons deux bras, deux jambes, une tête et un coeur qui palpite dans la poitrine. Le reste est plus personnel.

Serait-elle tendre sur les bords ? Plus que vous ne le croyez et son sens de la justice l'a souvent fait faire des actes en dehors des règles de son ordre. Lorsqu'un enfant risque d'être tuer par un inquisiteur par inadvertance et que l'ordre de fuir a été donner, qui croyez-vous qui saute sur le petit être pur pour l'empêcher de perdre sa vie prématurément et le prends pour le ramener à sa mère qui doit être affoler à la minute même ? Dracos est Dracos, chien docile de son ordre qui se rebelle pour être une dragonne têtue qui fais ce qui lui plaît.

Peut-être cela vous paraîtra flou et inconsidéré, mais les risques et les chances de survie frôlant le 0 absolu la motive et l'anime d'une adrénaline plus que délicieuse dans ses veines. Dracos lâcha un soupire et s'adossa à un mur quelconque, croisant ses bras.

- Nous sommes simplement différent, Etienne. Mais les sentiments qui nous traversent et nous animent sont les mêmes, l'irrationnel dîtes vous ? Non, nous avons brisé beaucoup de nos croyances pour vous inclure dans notre champ de vision... Nous pensions qu'il n'y avait qu'Onës qui avait crée un monde et nous étions tous conforté dans notre histoire. Voilà que tous vole en éclat, pour nous aussi, bien que pour nous, la pilule ai passé plus facilement. Combien ont terminés fou avec cette découverte ? Dire que tout était partie d'une simple expérience scientifique. De la curiosité, voilà où nous en sommes arrivés...

Regard froid livré au vague de ses souvenirs et de l'histoire, elle se remémorait le moment où les empires tremblaient devant cette nouvelle de taille, tout le monde étaient excités par ce nouveau monde, tout le monde voulait le voir, tout le monde voulait voir des anglais, tout le monde a été emporter dans une histoire qui a finalement mal tourné.

La jeune femme tiqua sur le sujet de l'Inquisition et écouta avec patience et intérêt l'avis de cet anglais, pour eux, l'Inquisition n'était pas une chose nouvelle, mais un ordre déjà présent il y a tant d'année. La dragonne arqua un sourcil à cette nouvelle. Oui, elle ignorait toujours beaucoup de chose... Voyant que le débat et les idées qui en sortaient lui convenait, elle fit un léger sourire et ferma ses yeux un instant. Laissant claquer son crâne contre le mur sourdement.

- Le Chaos est pour nous une chose commune, nous avons la personnification en Minasmor, la déesse des démons et des vampires et surtout en Halloween. Les sires sont aussi des chevaliers de ce chaos qui englobera les deux mondes si les résistances ne se gonflent pas. Dans mon monde, Etienne, le chaos fait partit de chaque chose et nous l'intégrons à l'éducation de nos enfants ou de nos frères et soeurs, notre famille nous inculque une justice différente que la votre.

Elle lâcha un nouveau soupire et laissa ses lèvres s'étirer dans un sourire satisfait de ce débat.

- Nous sommes différent tout en étant semblables.

L'humain tiqua subitement sur cette sorte de prophétie qu'avait formulé Dracos et elle revient dessus avec un léger ricanement, ouvrant ses yeux et les posant sur le forgeron qui se resservit rapidement un verre d'alcool et retournant à son travail qui allait bon train. Ces paroles étaient celles d'une Horlogère qui savait que son ordre ne tolérerais pas que Charles Ier donne les dispositions nécessaires aux Inquisiteurs et Destructeurs pour accroître leur chiffre de prise.

- Ce n'était que mon avis personnel. Ne vous froissez pas, je veux dire par là que beaucoup de nos nations sont restés très pacifiques et en dehors de ces quelques conflits, beaucoup de nos empires ont acceptés sans broncher et ont tranché dans le vif pour faire une place aux anglais. Beaucoup de personne sont mortes des deux côtés, et les tensions entre les deux mondes risques de devenir plus tendu de jour en jour si certaines mesures ne sont pas prise. Les pactes inter-monde sont trop bafoués par moment, que ce soit de la part de notre monde que du votre. Je n'engage que ma parole, non celle de mon ordre, ni de mon monde.

Alors qu'elle pensait mettre fin à ce débat, très intéressant néanmoins, par ces quelques paroles neutres. L'humain revient rapidement sur la question de ces créatures de clef, visiblement très intéressés par ces fonctions et leur nature, un instant, Dracos hésita à invoquer devant son nez Dann pour qu'il juge par lui-même les capacités d'une telle créature. Voyant que sa clef ricanait déjà à l'idée de quelques petites souffrances, elle se résigna de le faire et, se grattant distraitement l'arrière du crane, chercha quelques choses à répondre de manière correct.

- En vérité, oui, la question a été tourner et retourner par mes supérieurs. Mais les créatures de clef perdent toute humanité lorsqu'elles sont assignés à un Horloger et lui sont dévoué corps, âme et esprit. En échange le porteur doit se montrer à la hauteur et les entretenir en forme, du coup, mon travail d'enquêtrice me rend une fière chandelle quand je tombe sur une petite troupe de fou furieux à abattre. Leurs esprits ne doivent en rien interférer mon sens de la justice et si besoin est, je peux "enfermer" leurs consciences dans leur clef respectif. Je crois avoir eut un peu de chance, mes clefs sont peu bavardes pour la plupart et la plus impulsives des trois est Dann que vous avez vu tout à l'heure. Tenna ne parle pas pour rien dire et Lollu est trop timide pour se montrer en public ou même essayer de proposer une idée contraire à la mienne. Elles peuvent m'apporter leur avis ou, parfois, leur consigne pour ne pas mourir bêtement. Mais je reste maître de leur mouvement et de leur existence.

Espérant que cette réponse répondrait à toute les questions qu'Etienne semblait se poser, elle enchaina rapidement sur celles qui concernaient son petit travail à la chambre des lords. Préférant jouer la vérité plutôt qu'un bluff blessant, Dracos lui tendit à nouveau le torchon pour qu'il essuie sa sueur de son front et répondit avec un petit retard.

- Je fais partie de la section spécial qui a été créer suite à la signature des pactes inter-monde. Je me charge des affaires magiques louches qui peuvent nuire à Londres ou à une autre ville de l'Angleterre que nous connaissons. Je m'occupe d'enquêter dessus et de neutraliser le mal si il est véritablement nocif, dans la plupart des cas, je remets la personne ou les personnes entre les mains des Passeurs pour qu'il remettent chaque individu dans sa contré d'origine. Parfois je fais un peu de social et je suis mêlée à quelques nobles anglais pour diverse raison. Ce travail m'a été donner par mon mentor, c'est vrai, faisant partit lui-même de l'Horlogerie mais ce n'est pas à des fins... Hm... Personnel va-t-on dire. Je m'ennuyais après mes quelques années d'études à Oxford pour apprendre l'Anglais et ce qu'il fallait savoir, j'étais curieuse et mon mentor jugea bon d'utiliser mon potentiel à la protection de Londres et de ses alentours.

Dracos s'étira, reprit son souffle avec soin et balayait de nouveau les quelques avis de ses créatures de clef qui traînait parmi ses esprits. Etienne avoua qu'il avait l'esprit occuper à autre chose et elle écouta distraitement son histoire d'aventurier assoiffé de richesse et d'aventure, un sourire narquois se peignit sur ses lèvres. Pas plus de la moitié survivront la première année, elle aurait parié sa fortune et sa main droite.

La dragonne ensuite, reporta toute son attention sur l'humain et afficha un large sourire conquis et intéresser lorsque celui-ci lança dans la conversation un sujet bien plus intéressant selon la jeune femme. Qui, en toute modestie, connaissait toute les bibliothèque possible et inimaginable sauf celle dans des contrés éloignés ou encore celles tombées dans l'oubli. Cela va de soi. Ainsi, Dracos chercha son esprit laquelle de ses nombreuses connaissances pourraient convenir, l'empire elfique tinta à ses oreilles dans un bruit parfait. Elle claqua ses doigts et afficha un sourire d'enfant tout heureux d'avoir trouver la solution au problème.

- Ma foi, la Grande Bibliothèque elfique à Rosalia pourrait tout à faire convenir. Comme les Archives du Saint Mage, il vous faudra néanmoins un peu de patience pour trouver les ouvrages que vous souhaitez, ces deux bibliothèques regorgent de livre allant de "Comment cuir un oeuf assis sur un dragon à trois pattes et borgnes" à "L'Histoire des Titans en trois volume".

[ Comme tu t'en doutes, j'ai remanié un peu la Chambre des Lords, c'est plus une grosse maison d'enquête et de gérance pour aider et appuyer Charles Ier pendant son règne. Un peu comme le "central" dans Witch Hunter si tu connais \0/ ]
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Etienne Harmand


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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeMar 20 Avr - 20:15

[ Non, je ne connais pas Witch Hunter ^^ ]

Etienne s'empara du torchon qui lui tendait son interlocutrice et s'essaya le front. Les grosses gouttes qui y perlaient disparurent en un instant, venant alimenter le torchon déjà poisseux. Continuant de battre le fer, le forgeron écouta attentivement le discours de celle qui lui faisait face. L'histoire du Docteur Falko était similaire à celle d'un destructeur qui étant un démon, était venu dans le monde d'en haut comme dans un terrain de jeu et s'était amusé à tenter d'ignobles expériences sur des enfants. Etienne avait fait parti de ceux qui avaient mis un terme à cette boucherie. Il gardera toujours un vieille balafre au ventre, dernier cadeau de se destructeurs avant de trépasser, un jolie coup de couteau...

Etienne martelait la lame de la faux porté à blanc, redonnant une nouvelle forme à la lame, plus élancée, plus équilibrée. Déjà, les glyphes qu'il avait remis en état luisait d'une lueur magique violette, propre à la poudre qu'il y avait placé.
Le forgeron fut enthousiaste à l'idée que son interlocutrice puisse lui fournir un accès à des bibliothèques renommées de l'autre monde, chose qu'on lui avait toujours refusée. Mais celle-ci revint vite sur le sujet du Docteur Falko. Elle mentionna la lettre et le corps qui avait été renvoyé sans sommation à Birmingham Palace. Cette évènement rappela ce jour à Etienne, il était présent le jour ou le roi avait reçu ce coli.

" Je m'en souviens, le roi a explosé de colère lorsqu'on lui a lu la lettre. On l'entendait hurler que c'était une déclaration de guerre... On a eu du mal à la calmer. "

Etienne riait bien de ce souvenir.

" C'était l'une des seules fois ou j'ai vu une chose provoquer l'ire du roi. "

Il advint qu'après cet interlude, la demi dragonne riposta, face à la lourde suspicion d'Etienne. Il fut heureux de voir que cela ne finira pas un bataille rangée verbale. De même, Etienne fut satisfait de sa réponse, mais il croyait que son interlocutrice ne disait pas tout. Etienne sentait à travers ses paroles que celle qu'il avait en face de lui était un être quelque peu lunatique.
Etienne fut encore une fois exaspéré des paroles de la demi dragonne.

" Je ne crois pas qu'un Onës, qu'un Yahvé, ou qu'un quelconque Dieu ait créé le monde. Qu'une chose en ce monde soit immortel, et se rit de sa création à chaque instant. Si Dieu existait, alors pourquoi aurait-il séparé sa création en deux monde? Pourquoi, etc... Les questions sont trop nombreuses pour que je les énumère... "

Chacun des questionnements d'Etienne était accompagné du bruit du marteau sur la lame, la lame sur l'enclume. Son interlocutrice poursuivait son raisonnement autour des Dieux, en les prenant pour appui.

" Je n'aime pas que l'on parle de Dieu, untel est la personnification de ça, et caetera... Si une chose est faite par les gens, ce sont eux les seuls responsables. Si un homme seul déclenche une guerre, on ne devrait jamais dire que c'est la "main de Dieu" qui l'a poussé.
Pour vous, le chaos est chose courante, chez nous le chaos est très mal vu, la seule chose qui compte, c'est l'ordre, la loi, le "droit chemin"... Prenez l'une de mes amis, son nom est Mayyu, elle a beau tenté de s'intégrer dans la société anglaise, ses habitudes et accoutrements font qu'à chaque coin de rue, tous la fixe, dégoût, surprise, incompréhension...
C'est comme jeter un caillou dans le l'eau, il produira des vagues. L'essence même de notre monde est l'individualisme, l'égoïsme, tout doit servir pour nous même... et rien d'autre. Même les prêtres de notre monde sont véreux, chacun vendant ces "bons au Paradis", foutaises. Notre justice aussi est différente, pas de défense, pas d'innocence, nous sommes tous coupables de quelque chose... Notre société combat le chaos, mais en est elle même l'instigatrice. C'est, là aussi j'utilise une métaphore, comme un chien courrant après sa queue, un mouvement sans fin.
"

Etienne soupira.

" Et je vais vous paraître irrationnelle. "

Etienne rit bien de cette déclaration.

" Mais je ne crois pas que nous puissions être tous semblables, je ne parle pas au niveau du physique comme vous l'avez indiqué tout à l'heure... Oui nous avons tous deux bras, deux jambes... Mais..."

Etienne pointa sa tête du doigt.

" Tout se passe là, dans la tête... Certains avancent éclairés et sur d'eux...tandis que la plupart avancent à tâtons dans une obscurité totale. Et ceux possédant la flamme et souhaitant venir en aide aux aveugles finissent souvent la même façon... Brulé vif... par l'inquisition.
La Flamme de l'esprit est le chaos de la société, il faut garder le statu quo de notre monde, pour sa pérennité. C'est le charabia des "grands" de ce monde, le pape, les rois, les empereurs... et j'en passe.
"

Etienne sortit du feu la première lame totalement forgée. Encore chauffé à blanc, et d'une lueur qui ne faiblissait pas, l'air lui même semblait s'enflammer autour du métal. Le forgeron plongea l'arme dans un tonneau remplie d'eau, qui manqua de s'évaporer instantanément. Un nuage de vapeur emplie la pièce.
Entreposé au fond de la salle, un mannequin fut ramené par Etienne qui fit quelques mouvements de passes d'arme, faisant danser la faux entre ses mains. Puis d'un seul coup, d'un mouvement leste et rapide, il trancha nette la tête du mannequin. Et le passage de la lame laissa dans l'air des éclairs violets qui persistèrent pendant quelques secondes.
Satisfait de son entreprise, Etienne pris les autres fragments et commença à le agencer dans le four.

Etienne par la suite vit que la demi dragonne voulait mettre fin au débat. Il respecta cette décision et décida de ne plus revenir dessus. De même, la proposition de celle-ci de lui faire visiter la bibliothèque de Rosalia. Cette bibliothèque disposait d'une sacrée renommée et était le pèlerinage de nombreux érudits des deux mondes.

" visiter ce lieu en votre compagnie me serait très agréable, j'accepte volontiers que vous m'y accompagnez... Mes recherches actuels sont très scientifiques et portent les portail, mes dernières investigations vont dans la même direction. Nos deux mondes ne sont pas les seuls destination des portails... Comme tu peux le voir, les flammes qui sortent de ces minuscules portails viennent du même endroit... Je ne suis pas sur que ce que j'avance est vrai, mais celles-ci viennent droit de notre soleil... "

Etienne continua sur sa lancée, se demandant bien quelle pourra être la réaction de la demi dragonne.

" De même, j'ai réussi à ouvrir un jour un portail sur un espace ou tout était irrémédiablement aspiré et rongé, comme par un vide totale. Mais cette expérience a été très dangereuse, j'ai même failli y laissé la vie. "

Etienne repensait à cette expérience d'une dangerosité telle qu'il en frémissait encore.

" Sinon, vous en temps qu'horloger, contrôlez vous véritablement le temps? C'est une question que je me pose, car j'ai moi même eu l'idée de créer des portails vers le passé, ou le futur, mais ça n'a jamais marché... "

Etienne commençait selon lui à divaguer vers des sujets inutiles, et ils se maudissait de parler comme cela, dans le vide.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeMar 15 Juin - 13:22

C'était une discussion intéressante, Dracos prenait un réel plaisir à converser avec cet anglais pas né de la dernière pluie et plutôt éclairée. Les avis, les arguments qu'il avançait permettait à Dracos de réfléchir sur des choses qui ne l'avait, jusqu'ici, pas même effleurer. De cette conversation, elle bénéficiait du regard de l'autre camp, les anglais, ce peuple qui était plus chamboulée qu'elle ne pensait par la découverte de la faille et du monde opposé. Bien qu'il ne soit pas croyant, ce qui gênait un peu Dracos, dans son monde, les dieux tenaient une grande place sur beaucoup de chose et de terrain, ils animaient les volontés des Anges en exemple, étaient le symbole des démons en temps de guerre et la création restait représenter par Onës, symbole même des Horlogers, du temps, de la vie. On ne pouvait donc pas dire que Dracos ne croyait pas en un être supérieur, elle servait Onës par son rang et ne pouvait donc pas partager totalement les idéaux d'Etienne. La religion, en "haut" comme en "bas" tenait une grande place dans le coeurs des peuples.

Néanmoins, elle se retient de reprendre ce débat qu'elle n'appréciait guère. Dracos préférait s'avancer sur un nouveau terrain de conversation sur lequel, elle avait déjà plus de choses à partager qu'un avis très restreint de "en qui il faut croire", elle aurait bien voulu montrer à Etienne que les dieux en Freesby étaient bel et bien réel et pouvaient être appelés par des rituels tous plus compliqués les uns que les autres. Mais ce sujet était clos, d'un soupire, elle fit comprendre qu'elle n'avait guère envie de s'y attarder. La religion était bien compliquée.

Or, il y avait quelque chose qui amusait beaucoup la semi-dragonne et la ravissait d'une certaine manière. Ce vieillard adorait la lecture, voulait savoir et connaître sans restriction toutes choses en ces bas mondes. Un sourire étira les lèvres de la femme, un point commun ! De par son statut de princesse - qu'étienne ignorait encore - elle avait le droit de faire venir et visiter les plus grandes bibliothèques des empires. Ce qui arrangeait bien les choses et pouvait conduire à une sympathique visite des grandes bibliothèques elfiques en compagnie de cet humain agréablement bavard.

- Donnez-moi donc une date pour notre visite des bibliothèques, je m'arrangerais avec mon emploi du temps et mes enquêtes en cours pour vous y accompagner et vous permettre d'accéder à certains ouvrages très intéressants. Nous pourrions faire ensuite une halte à Argwalad pour vous montrez quelques paysages fort agréable ainsi qu'un coucher de soleil agrémenter du vol des jeunes dragons en chasse pour trouver un dernier encas avant de se reposer.

La voix de Dracos restait légère, calme et posée, elle voyait devant ses yeux ces spectacles du couchant, magnifiques et envoutant, charmer son esprit et ranimer en elle une certaine mélancolie, nostalgie de ces terres natales. Ah le grand désert de Soarand qui l'a vu grandir, puis le palais de la capitale qui a vu bien des choses entre ses murs, les murmures des servantes, le rires des courtisanes et le froufrou léger des étoffes qui fendent l'air avec grâce. Le bruit sourd et métallique des épées d'entrainements qui s'entrechoque, comme ce vent léger chargé de magie lors des entrainements des deux princes aînés de Dracos. Cette partie de sa vie se mit à lui manquer, pendant quelques instants. Elle secoua la tête et chassa ses images du passé pour revenir au présent et continuer cette agréable discussion.

La semi-dragonne tiqua soudainement lorsqu'Etienne confia que ses recherches s'axaient sur la faille et les possibilités de création de portails en des endroits inconnus. Les yeux, soudains rêveur de la jeune femme, se posèrent avec vivacité sur l'humain, le détaillant avec sérieux. Si Merlin apprenait ça, l'humain ne ferait pas long feu...

- Je pensais que les expériences concernant la faille n'était pas recommandé... Enfin, je te conseille de ne pas t'en vanter à tout va, certaines oreilles malintentionnées peuvent traîner.

Une mise en garde ?
Ce n'était pas tout à fait ça, plutôt un sérieux conseil d'ami à suivre fortement. Les Horlogers n'apprécient guère, pour une petite majorité, que les anglais ou même toutes personnes d'un autre ordre qu'eux, se tentent à des expériences extrêmement dangereuses et pouvant sonner la destruction des mondes si les risques ne sont pas calculés avec précisions. La soudaine tension disparut aussi rapidement qu'elle était survenu et Etienne embraya sur un nouveau sujet de conversation, la magie des Horlogers, ou plutôt, leurs sciences magiques à eux. C'était peut-être un paradoxe de parler de sciences magiques, mais c'était le terme le plus approprier, bien que les Horlogers ne sont pas des scientifiques mais des mages de renoms.

Les jambes engourdis, elle fit quelques pas pour les étirer et chasser cette désagréable sensation. Dracos se tourna vers Etienne, posa son dos contre un mur non-loin et choisit avec précaution ses mots, il n'était pas venu le moment de dévoiler tout le potentiel ainsi que les capacités magiques des Horlogers. La semi-dragonne préféra donc expliquer de manière vague et prudente. Ce qui n'échapperait pas à l'humain, elle n'en doutait pas.

- Hé bien... Oui, nous pouvons contrôler une partie du flux temporel, mais les conséquences sont encore incalculables et nous préférons laisser le maniement du temps à des Horlogers plus puissants et, donc, plus à même de réparer des erreurs possibles. Je m'explique, nous pouvons arrêter le temps ou l'accélérer, mais revenir en arrière nous est impossible, dés qu'un évènement est du passé, il rentre dans une sphère qui quitte notre possible contrôle. Nous ne pouvons pas non plus changer le destin, cela relève de pouvoirs bien plus puissant que la moyenne des Horlogers ne possède pas.

Elle espérait, au fond d'elle, que ces quelques brides d'explications étaient clair.

[Désolée c'est petit et désolée, mille pardon pour le temps de réponse super long >.<]
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Etienne Harmand


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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeVen 25 Juin - 18:59

[ J'ai cru que tu m'avais oublié!!! ^^, je pourrais pas faire une longue réponse, je passe encore mon bac en ce moment... -_-',
Je vais avoir du mal à reprendre le fil de l'histoire moi excuse moi des fautes alors ^^... surtout que je vois qu'il y a plein de MàJ ^^. ]


Etienne fut enchanté de savoir qu'il pourrait visiter la plus grandes des bibliothèques elfiques en compagnie d'une horlogère.

" Si vous m'y invitiez, je serais prêt dans l'instant, mais juste après avoir fini votre arme. "

Il fut aussi ravi à l'idée de pouvoir se rendre sur l'Ile des dragons, mais il savait pertinemment qu'il serait constamment surveillé en allant là-bas. C'était comme un cadeau dont l'emballage était fait d'épines. Le forgeron s'imaginait déjà quels livres il pourrait tomber dans cet bibliothèque. Peut-être une réécriture pur du Necronomicon de l'Arabe Dément Abdul Al Azhred, ou même une traduction du traité de Voynich qui sait?
Il fut sorti de sa rêverie par la déclaration âpre de la demi-dragonne sur ses expériences sur les failles. Il répondit sèchement:

" Non recommandé ne veut pas dire interdit. De même l'inconnu et le dangereux sont faits pour qu'on les explore, qu'on les répertorie et pour qu'on les soumette. N'est-ce pas ça le but de l'homme... conquérir ce qui l'entoure... "

Etienne avait fait exprès d'omettre les autres races qui constituaient aujourd'hui le monde d'en haut et d'en bas, autant pour voir la réaction de la jeune femme que pour préparer une quelconque argumentation à venir. Il revint à son travail de forgeron et plongea la deuxième lame dans le feu magique. Des étincelles violettes jaillirent du brasier, illuminant le visage d'Etienne.

" Je ne me vante de mes expériences, et encore je ne m'en vante pas... que si elles aboutissent. "

Etienne avait attentivement écouté l'explication claire et concise de la jeune femme sur sa magie d'horlogère. A la fin, il fut un peu déçu de cette explication.

" Donc vous ne pouvez revenir en arrière... D'une certaine manière c'est bien mais aussi dommage... Je m'étais toujours demandé si d'une certaine manière les passeurs alliés aux horlogers pourraient accéder à l'aide de portails au passé, et même... au futur. Mais bon, ce n'est qu'une divagation... "

Etienne faisait résonner son marteau sur l'enclume, mêlant au métal en fusion divers ingrédient alchimique. Un goutte de métal glissa et manqua de tomber sur le pied d'Etienne qui eut le réflexe de le retirer juste à temps. Ses yeux se mirent à errer sur son établi mais ne semblèrent pas trouver ce qu'ils cherchaient. Le forgeron leva les yeux, traça un cercle dans les airs, créa un minuscule portail et y engouffra sa main. Celle-ci ressortit quelques mètres plus loin, comme jaillissant de nul part au dessus d'une table. La main y prit un cisaille puis revint du coté d'Etienne. Celui-ci commença à tailler le métal de la faux.

Dans le silence qui commençait à remplir la pièce, Etienne se mit à chantonner un vieux chant de Corsaire, qu'il avait appris pour un cours aller-retour vers le nouveau Monde. Rythmant sa chanson au bruit de son marteau.

" ...Ils seront de fiers camarades,
Ceux qui navigueront à bord,
Faisant feu bâbord, tribord,
Dans la tornade
Des canonades
Vainqueurs rentreront au port
Tous ceux qui navigueront à bord.
Et des prises de tous tonnages
Nous ramènerons avec nous.
Et la gloire et les gros sous
Feront voyage
Dans nos sillages...
"


Etienne en avait encore pour quelques heures avant de finir la lame, contre tout attente, le métal avait été facile à travailler malgré sa dureté phénoménale. Peut-être était-ce ce jeune femme, miss Isaswann qui par sa présence obligeait Etienne à donner le meilleur qu'il pouvait.
Par dépit face au silence, il se retourna un court instant.

" Sinon miss, que voulez vous faire, j'en est encore pour un bon moment, et je ne veux pas abuser de votre compagnie. "

Puis il lui vint une idée de conversation pour combler l'absence de parole qui devait avoir durer une bonne minute.

" J'ai une question... C'est par rapport aux objets magiques légendaires... A chacun de mes voyages, des centaines de rumeurs me parviennent autour de ces chefs d'oeuvre mystiques, et pourtant, on n'a jamais un seul brin d'information véridique là dedans... Qu'en pensez-vous vu que vous côtoyer plus souvent la magie que moi? "

Etienne avait entendu de nombreuses rumeurs, certaines l'avaient beaucoup intéressé, mais il daignait véritablement en faire part à son interlocutrice... Il préférait prendre un chemin détourné car il savait que le partage de la connaissance sur ces objets n'était pas monnaie courante entre les gens d'en haut et d'en bas. Ces objets mythiques le faisait rêver, comme de nombreuses choses en ce monde qui l'avait tellement déçu.
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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeJeu 29 Juil - 12:32

Son entrain à acquérir la connaissance qu'il n'avait pas, encore, était fort plaisant. La dragonne essayait déjà, dans un fin sourire, d'imaginer la tête de cet humain en découvrant qu'elle n'était pas simplement une pâle petite dragonne d'Argwalad mais bel et bien la princesse de ce vaste bout de roche perdu dans l'océan. Sans compter que son nom avait fait trembler les murs du palais royal après une sombre histoire avec un de ses frères, prince lui aussi, de ce même royaume. Elle ne put échapper un ricanement... Cet humain n'était pas au bout de ses surprises si il voulait et décidait de voyager avec la femme qui se tenait dans la diagonal, examinant d'un oeil distrait son dur travail sur les lames de sa double-faux. Belle arme, magiquement efficace, une de ses préférée pour sa maniabilité et sa longue portée, puis, quelques glyphes et runes en primes permettait à Dracos de déclenchait des pièges soudainement pour abbatre les ennemis les plus coriaces. Après tout, c'était son travail entant que fidèle Horlogère... Obéir aux ordres et tuer n'importe quel ennemis qui croiserait sa route.

La tête de Dracos se pencha doucement sur le côté quand Etienne répliqua sèchement à sa remarque, ce serait triste, oui, bien triste, si son mentor l'obligeait à l'amener à l'Horlogerie pour un petit interrogatoire... Les Inquisiteurs n'en ferait qu'une bouchée et les Horlogers le goberait après lui avoir fait découvrir, ou même, redécouvrir, les failles de son esprit. Si fragile... Que l'Homme ignorait encore. Bien que voulant prévenir un éventuel nouvel allié pour ses diverses quêtes et missions, Dracos sentait qu'une menace serait mal venue et s'en retient. Laissant plutôt vaguer son esprit dans les flammes du four et celles qui jaillissaient du portail magiques.

Le chant marin, quelque peu rustre, qu'il entonna rythmé des bruits de son marteau réveilla la dragonne de ses pensées et elle sourit doucement. Enlevant son dos de l'appuis où il était pour parcourir l'atelier et découvrir tous ses recoins. Plus petites, elle avait logé dans une forge à Argwalad, juste à côté d'un petit port en attendant le bateau qui la mènerait au continent. Depuis, Dracos n'avait jamais pris le temps de redécouvrir cette ambiance de métal et de feu dans laquelle elle ne sentait le plus à l'aise... Peut-être la magie d'Etienne aussi, la mettait en confiance. Le silence, bien qu'éphémère, il ne pouvait se poser qu'entre les coups répétés de marteau du forgeron et encore... Les crépitements des flammes lui laissait bien peu de place ; malgré tout, Etienne jugea qu'il manquait de la conversation entre les deux personnes et s'empressa de trouver une nouveau sujet plaisant.

Les armes légendaires ? A ce nom, Dracos se retourna vivement, fit claquer ses talons sur le sol et indiqua les larmes que l'humain manipulait avec force et attention.

- Les lames que vous êtes entrain de manier et remanier sont des lames qu'on peut qualifier de "légendaires" puisque le forgeron qui me les a fabriqué n'est d'autre que l'illustre Enchanteur Rouge.

Après cette petite confession, la dragonne reprit son petit tour, analysant tous les objets, les métaux présent ainsi que les instruments, les chiffons, les graisses et quelques autres papiers posés de ci, de là, négligemment, comme jeté au dernier moment avant un grand départ. C'était un petit foutoir bien rangé... Une forge en somme. Quelques armes se tenaient aussi sur différent présentoir ou bien, à même posé contre un mur. L'oeil de Dracos parcourra les lignes de métal, réfléchissant sur ce que venait de dire l'humain pour lui donner une réponse satisfaisante... Si elle parlait franchement, sans réfléchir, elle avouerait que la plupart de ces rumeurs sont fausses. Les armes légendaires ne foisonnent pas par millier, ni même par centaine, mais se compte sur les doigts d'une main... Il y avait, aussi, des gens qui confondaient armes légendaires et artefacts légendaires ou, encore, les créature légendaires. C'était tout un problème de déceler le vrai du faux.

Après une poignée de minutes penchés sur une épée au pommeau simple et à la lame légèrement courbé, la dragonne se redressa, deux doigts sur son menton et pencha la tête vers le forgeron, attendant sa réponse sans aucun doute.

- Hé bien... Beaucoup de ces rumeurs sont fausses et d'autres vrais. Même pour nous, espèces de magie, nous avons encore du mal à savoir et à énumérer le nom des armes légendaires. Surtout que certaines possèdent plusieurs noms et sont donc encore plus difficilement trouvable. Sachez, Etienne, que beaucoup de gens de l'en haut, comme de l'en bas, confondent un peu tout ce qui est légendaire et le mettent dans le même sac. Les armes, artefacts ou encore créature légendaires ne sont pas toujours forgés par les dieux ni encore par des personnages illustres, mais peuvent renfermer des sentiments si fort ou une magie condensé, qui, à l'appel d'un maître, peuvent libérer une importante puissance. C'est encore compliqué de vous répondre... Pour ma part, je pense que les rumeurs sont des rumeurs, qu'il faut y prêter attention mais pas trop. Surtout que les rumeurs peuvent provenir d'un endroit complètement opposer à l'endroit de la dite arme.

S'inquiétant un peu de la cohérence de ses propos, Dracos se tourna entièrement vers le forgeron et l'examina, rajoutant quelques mots par prudence, prête à reformuler ses dires.

- Vous comprenez ?
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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeVen 30 Juil - 22:25

Etienne martelait la lame de la faux, longtemps, répétant le même geste des dizaines, et même des centaines de fois. Les étincelles pleuvaient, et la chaleur dans la pièce augmentait imperceptiblement, mais constamment. L'arme en elle même prenait forme, un aspect, fin, ciselé, majestueux, alliant la finesse du geste d'Etienne avec la noblesse du métal qu'il travaillait. Déjà, la magie emplissait l'air, révélant l'aspect mystique et puissant de la double faux.
Etienne de temps à autre levait la tête pour observer son invitée, elle venait d'émettre un ricanement... Le forgeron se posait des questions, quelle était l'origine de ce rire. Il retraça toutes ses paroles précédentes, mais il ne trouva pas de raison. Il voyait bien que cette Miss Isaswann réfléchissait, et le forgeron se doutait que ces pensées étaient en rapport avec lui.

Toujours en frappant le métal, il vit la semi-dragonne arpenter son atelier, regardant et retenant dans sa mémoire tout les objets qu'elle observait. De même Etienne voyait bien qu'elle s'attardait sur les armes.

" Ce n'est qu'un petit échantillon que vous voyez là! "

Etienne montra une porte.

" Derrière celle-ci, vous pourrez trouver un Orgue espagnol, une couleuvrine, et même une arme qu'un confrère d'Italie m'a envoyé, un mousquet à trois canons, mais bon, c'est plus de l'apparat qu'autre chose. "

En effet, il y avait de ces objets derrière la porte, mais aussi bien d'autre chose, dont certaines venaient du monde d'en bas, et n'étaient pas véritablement... légales. Un observateur attentif pourrait aussi remarquer qu'un orgue et une couleuvrine ne pourront jamais passer la porte de cette salle, qui par ailleurs, ne donnait sur aucune cour extérieur.
Miss Isaswann commença à parler des armes légendaires, sujet qui captiva Etienne, car durant tout ses voyages, il avait espérer en trouver une et déterminer pourquoi, on nommait une arme "légendaire", pour sa magie, sa puissance, son passé? La demi dragonne fit une allusion à son arme, enchantée par l'Enchanteur Rouge. de même, elle lui indiquait ce qu'il savait, d'une certaine manière, déjà.

" En effet, les rumeurs restent des rumeurs, mais il faut tout de même savoir prêter l'oreille. Je suis même en ce moment en train de rechercher un objet magique, qui bien qu'il ne soit pas légendaire appartenait aux passeurs avant de disparaître de la circulation. Objet donc, que mon organisation souhaite récupérer. "

Cet objet était très important, assez important pour devenir dangereux s'il tombait entre de mauvaises mains, surtout entre celles des destructeurs...

" Cet objet est une sorte de toupie qui ouvre des portails vers n'importe quel lieu, sans que son possesseur soit un passeur ou un magicien. De même, les portails créés sont beaucoup plus précis que ceux créés par les meilleurs passeurs... C'est quasiment démonique... "

En vérité, Etienne avait déjà aperçu cet objet chez un marchand d'une caravane itinérante, mais il n'avait pas saisi sur le moment l'importance de cet objet, depuis, il avait disparu.
Etienne frappa encore cinq coups de marteau. Puis il le posa sur son établi. Enfin, le métal encore rouge, il y grava avec un limaille d'or plusieurs runes empruntant sur des incantations scandinaves et incas.
Etienne s'empara alors d'un livre poussiéreux posé à même le sol dans un coin de la pièce, on aurait dit que le livre sortait de nul part.
Le forgeron marmonna, d'une voix quasiment inaudible.

" Alors, finalisation de réhabilitation magique... page quatre-vingt quatorze... "

Etienne ouvrit le livre à une page précise, s'entailla le doigt sur l'une des pages. Les gouttes de sang tombèrent, mais étrangement, elle ne touchèrent jamais les lames de la double-faux.

" Efraïm'tanarkator Emihadrém ...

Le sang flottait dans les airs, s'étalant autour de l'arme, et prenant une teinte violacée et aveuglante.

... vebraxquenéhua démèyanishtar ...

Des éclairs menaçants parcouraient la pièce, et cela, étrangement en silence.

..wénzarem'inopt. "

Là, toutes les inscriptions magiques de l'arme s'envolèrent dans les airs, flottant et parcourant la pièce. Dans leur sillage, les inscriptions laissaient des étincelles. Puis instantanément, elles s'imprimèrent dans le métal.
Etienne ferma le livre, comme un prêtre le ferait avec la bible. Il prit l'arme en main, et fit quelques passes d'arme, l'arme émettait des crépitements d'énergie magique. Il posa l'arme sur le sol, elle tenait en équilibre. Etienne se tourna vers la semi dragonne.

" Voilà, votre arme est prête. "

Etienne tendit la main vers l'arme, et celle-ci vint la rejoindre instantanément. Il l'a tendit vers la jeune femme.
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Localisation : Sur le toit d'un étrange manoir à Londres, contemplant la voute céleste parsemé d'étoile. Rêvant à mon monde d'origine.
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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeLun 2 Aoû - 1:57

Faisant volte face avec vitesse, les yeux de la dragonne se posèrent avec avidité sur son arme, enfin prête, enfin réparée. Elle se tenait là, glorieuse et magnifique dans la main de cet humain fort utile et fort plaisant. Dracos s'en empara avec délicatesse, la soupesa, puis fit, à nouveau, quelques passes d'armes en prenant gare à ne rien toucher dans la forge. Les étincelles de magie devinrent de plus en plus intense pour, à la fin, formée de véritable flamme suivant la trajectoire des lames de la double-faux, tantôt violette, tantôt bleu, tantôt aussi rouge que les flammes du feu du forgeron, c'était une sorte de spectacle qu'offrait là Dracos, sans vraiment y penser... D'ailleurs. Une fois cette petite mise en scène improvisée finis, elle ordonna à son auxiliaire d'inventaire de ranger sa double-faux enfin prête à être utiliser comme il se devait. A nouveau retentit dans la pièce cet effroyable bruit de suscions, et à nouveau le silence régna entre les deux êtres. La dragonne remonta le regard vers le visage d'Etienne, lui décochant un agréable sourire pour le remercier d'une voix douce et agréable.

- Merci beaucoup Etienne, vous venez de me rendre un grand service en quelques heures à peine. Mon forgeron n'aurait pas mieux fait !

Bien que celui-ci se disait être l'un des meilleurs parmi les meilleurs... Peut-être que Dracos devrait penser à en changer. La dragonne se mit à réfléchir, à son tour, à un nouveau sujet de conversation, bien que la journée était fort avancée et qu'une certaine fatigue gagnait ses membres, les engourdissant quelque peu. L'Horlogère chasse cette désagréable impression en quelques petits pas brefs, laissant voguer son regard dans la forge, celui-ci s'attarda sur la petite porte qui contenait tant d'armes dont l'humain lui avait confié quelques échantillons. Elle avait un regard d'enfant curieux qui voulait à tout prix voir ce qui se cachait derrière, mais la bienséance et ses bonnes manières inculqués - avec peine et acharnement - lui empêchait de demander une telle chose... En bref, Dracos finit par s'asseoir sur une des chaises de l'atelier d'Etienne, posant un coude sur un rebord d'établi et son menton dans la paume de sa main.

- C'est bien la première fois que je rencontre un anglais aussi talentueux et intéressant... Vous êtes une agréable compagnie et j'aim-

Elle s'arrêta net dans ses propos, tournant brusquement la tête vers la droite, les sens aux aguets. Quelques coups sec à la porte de la maisonnée retentit ainsi qu'une voix puissante, rauque et... Affreusement familière ?!

- Inquisition ! Ouvrez cette porte Etienne Harmand ! Nous devons fouiller votre demeure sous ordres du roi !
- Je pensais que le roi était un de vos amis... ?

Le regard dur et froid de Dracos se plongea dans celui de l'humain. Ces dernières paroles n'étaient qu'un murmure qu'elle avait décoché avec vitesse à la suite des paroles de l'inquisteur qui patientait devant la porte de l'humain. L'Horlogère sauta de son fauteuil avec souplesse, se dirigeant à pas de loup vers la porte de la forge. Discrètement elle jeta un oeil en dehors, comptant trois inquisiteurs et sept gardes royaux les accompagnant. La dragonne revient vers l'humain, se postant juste à son nez.

- Vos talents de Passeur vous nous êtres bien utile, j'espère que la réputation de votre ordre n'est plus à faire sur la rapidité qu'ils ont à faire apparaître des portails dimensionnels. Prenez, comme destination, le Saint Empire des Humains, là-bas nous serons à l'abri... Bien à l'abri de ces rustres.

Si seulement il savait... Pensa la dragonne en un soupçon moqueur avant d'entendre le craquement du bois de la porte qui sortait de ses gonds et se tordait dans un hurlement de bois brisé. Cette cacophonie permit à Dracos de se rapprocher des escaliers menant à l'étage supérieur et d'en gravir quelques marches pour voir deux gardes posés un imposant bélier. La dragonne tendit une main, une rapière apparut dénué de ce bruit de sucions irritant.

- Ne vous occupez pas d'eux, faîtes votre portail !

Ordonna-t-elle d'une voix murmuré, bien que dur. Les pas des inquisiteurs se séparèrent, deux partirent dans une direction opposé à la forge, tandis que le dernier commençait à descendre les premières marches, lentement, un garde devant, deux derrières. La dragonne descendit aussi lentement que possible, récitant en silence une incantation. Autour d'elle, les métaux s'entrechoquèrent dans une symphonie de tintement grandissante, des étincelles crépitèrent le long de sa chevelure, sa main se resserra sur le pommeau de sa rapière, elle comptait les pas tout en récitant... Il devait y avoir une quinzaine de marche et cela faisait sept pas qu'elle entendait du premier garde... Bientôt il la verrait, et bientôt elle devrait l'embrocher sans tolérer la moindre erreur, faute de quoi, son identité poserait bien des soucis à l'humain.
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Etienne Harmand


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MessageSujet: Re: Retour dans le "Monde d'en Haut" [ RP terminé ]   Retour dans le "Monde d'en Haut"  [ RP terminé ] I_icon_minitimeLun 2 Aoû - 17:53

Etienne appréciait grandement la façon dont la jeune femme maniait son épée, de façon précise, rapide, mais pourtant d'une façon bien éloignée des pratiques barbares des escrimeurs du monde d'en haut. L'air s'emplissait de magie... ce n'était pas véritablement désagréable, bien que l'essence magique irritait un peu les yeux du forgeron.

" Vous n'avez pas besoin de me remercier bien que votre compliment me va droit au coeur. "

Le forgeron se disait qu'il ne s'habituera jamais à cet affreux bruit de succion. L'arme avait disparu en un instant. De même, Etienne remarqua que la jeune demi dragonne lançait de temps en temps des regards vers la porte qu'il avait nommé plus tôt.
La curiosité hein... Cette jeune Miss Isaswann s'épanchait en de nombreux compliments, jusqu'à faire rougir les joues d'Etienne, cachés derrières sa barbe de trois jours.

" Merci, merci, mais je ne vaux pas tout ces... "

On frappa violemment à la porte de sa forge, et une voix rauque se fit entendre. Rien qu'à voir la figure de la jeune femme, celle-ci semblait reconnaître cette voix. Isaswann éructa un réprimande en direction d'Etienne.

" Ils étaient sensées venir que demain, la visite mensuelle en faite! Pourquoi maintenant! "

La porte vola en éclat, révélant un modèle réduit de bélier de siège, puis sept gardes royaux et trois inquisiteurs entrèrent avec fracas dans l'atelier. Etienne put jeter un imperceptible regard derrière lui, la jeune femme avait disparu dans les escaliers menant à l'étage. Le forgeron reconnut l'un des inquisiteurs.

" Gérard?
- Désolé mon ami, mais une dénonciation indique qu'une magicienne importante du monde d'en bas est ici, mon coopérateur va fouiller chez toi, et moi et mon second sommes dans l'obligation d'aller dans les autres maisons... "

Sur ce, le dénommé Gérard s'échappa de l'entrebâillement de la porte, suivi de prés par son second. Les autres envoyés de l'inquisition envahirent rapidement le rez de chaussé.

" Il n'a pas d'arme sur lui... "

Etienne leva les yeux au ciel. L'inquisiteur vit ce regard, se dirigea rapidement vers le forgeron et lui donna un violent coup de poing ganté dans les cotes flottantes. Etienne manqua de vasciller.

" On ne dévisage pas ainsi un membre de l'inquisition.
- On ne frappes pas ainsi un membre de la cour du roi...
- On sait que tu caches un membre de la noblesse d'Argwalad, ou est-elle!? "

Etienne montra d'un signe de tête les escaliers. L'inquisiteur et trois gardes commencèrent à monter discrètement les escaliers.
Un pas, deux pas, trois pas...
Il restait encore quatre gardes autour d'Etienne, durant ce laps de temps, il avait fait apparaître une sphère de verre dans sa main, à l'insu des ses "géoliers".
...Sept pas.

" Eh! matelot, tiens moi ça! "

Etienne mit de force la sphère dans la main du soldat devant lui, et retint sa respiration. Il ne savait pas ce qu'allait tenté Isaswann, il espérait juste qu'elle n'allait pas trop bouger, pour le transfert bien sur.
Etienne brisa la sphère, et un gaz orangé, aux relents d'essence magique envahi une partie de la pièce, trois gardes tombèrent à genoux, tenant leurs gorges à pleine mains. Ce gaz était l'odeur du plus immonde des oeufs de Drake des tourbières, Etienne plaignait ceux qui respiraient cette odeur pestilentielle.
Le quatrième garde se tint devant lui, dégainant son épée. Etienne en fit de même, et un combat, très court certes se fit entendre. Le forgeron frappa l'aine du garde, et celui-ci s'effondra, tant la douleur de cette blessure pouvait être affreuse.
Alors, Etienne fouetta l'air de sa rapière magique, gravant des symboles magiques. Un fois terminé, le forgeron empoigna ces glyphes, et les fit faire un demi tour.
Un sifflement, des grésillements, des éclairs enveloppèrent la pièce. A travers le bruit assourdissant qui s'intensifiait, il hurla.

" Gardes tes mains le long du corps!!! "

Etienne entama le processus de passage entre les plans. En moins d'une seconde, un cercle blanc apparut sous les pieds de la demi dragonne et d'Etienne, durant ce laps de temps, le "portail" remonta jusqu'à la tête des ces deux personnes. Mais avant de disparaître, Etienne sentit une douleur, jetant un coup d'oeil, il vit le soldat qu'il avait frappé, il avait planté son épée dans l'omoplate du forgeron, et la pointe de l'épée ressortait sous sa clavicule.
Etienne sentit le sang affluait dans sa bouche. Puis la transportation eut lieu.

A présent ils étaient sur le toit du Haut Palais du Saint Empire des humains. Etienne toucha sa blessure, la lame de l'épée y était toujours plantée, mais le pommeau était absent, resté à Leeds.
Etienne se tourna vers Miss Isaswann, un filet de sang à la lèvre.

" Mission réussie! "

Etienne s'affaissa lourdement sur les tuiles d'ardoise du toit, restant en position assise, à penser fébrilement de quelle façon il pourrait se sortir de cette mauvaise passe. La douleur embrouillait son esprit.



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