Londres, Newest Requiem
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 La Fin.

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Miss Corbac


 Fondatrice ♥ Poupée de Valymir ♥
Miss Corbac
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Messages : 1492
Date de naissance : 09/02/1995
Date d'inscription : 25/10/2009
Age : 29
Localisation : Sur le toit d'un étrange manoir à Londres, contemplant la voute céleste parsemé d'étoile. Rêvant à mon monde d'origine.
Humeur : Amusée, ironique. Comme à mon habitude.

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Ordres: Horloger
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La Fin.  Vide
MessageSujet: La Fin.    La Fin.  I_icon_minitimeMar 7 Déc - 22:02

[ Bonjour, ceci est la fin de la triologie de forum RPG: Freesby l'éveil des ombres, Oclaïon, et LNR!
J'espère que vous aimerez et vous pourrez rapidement me retrouver sur un nouveau projet! ^^ ]


Tout n'était que paix, calme et sérénité, depuis des années.
Elle avait été instaurée lorsque le couple impérial humain avait prit le pouvoir et le contrôle de la Haute Alliance des Empires. Après quelques conflits qui éclatèrent en raison de cette union entre une dragonne et un humain, ils instaurèrent de nouvelles règles, de nouvelles lois, réfutant la moral traditionnel pour imposer leurs visions de la vie autrefois écorchée par les longs et interminables jeux lugubres auxquels s'adonnaient les plus haut seigneurs. Les frontières éclatèrent cinq ans après cette grande réforme, il ne restait plus rien des empires rivaux et de ces forces opposées qui s'entrechoquaient à la moindre occasion.
Oui, tout n'était que paix, calme et sérénité, depuis des années.

Le soulèvement d'Halloween avait été juguler, voir détruis, alors que l'armée impériales humaines étaient entrés dans les terres maudites pour annihiler le maître. Partout, on voyait l'étendard de ce nouveau monde claqué au vent, les âmes guerrières, valeureuses et dopées au courage, s'élançaient dans la bataille dans un grognement retentissant. Que ce soit par les cieux, par la terre ou par la mer, cette gigantesque armée déversait leurs forces sur cette menace, cette unique menace qui pouvait tout faire basculer.
Cette guerre contre le mal, l'obscurité, l'ombre et les ténèbres les plus profonds fut rude, acharnée, et prit des airs de boucherie par moment, mais le résultat fut là: le maître s'inclina, tête tranchée et corps brulée, son armée dissoute et ses quelques rebelles traquées dans toutes les contrées.
La légende de l'Alliance courut sur les plaines, parcourut les forêt les plus perdus et montèrent jusqu'aux montagnes, partout on clamait que l'empire humain avait réussit l'impossible: instaurer la paix, faire rejaillir la lumière si longtemps en proie aux ténèbres, la rendant forte et puissante.

Que devinrent les anglais dans cette histoire idyllique ?
Rien de plus que ce qu'ils devaient être au départ, avant que la faille ne s'ouvre, avant que les clefs soient crée, avant que toute cette histoire dérape en une guerre inter-monde, divisant les Hommes et les âmes en de banales ordres qui ne servaient, dorénavant, plus à rien.
Car la paix était là, et ceux qui ne se pliaient pas aux ordres tonnés par la Haute Alliance de dissoudre tout regroupement descendant des ordres principaux, périrent sans plus de cérémonie.
A l'aide des Horlogers, fils d'Onës, des Passeurs et des plus grand mages de l'histoire Freesbienne, on referma la faille, évanouissant le souvenir de cette époque houleuse, le faisant, parfois, rejaillir dans des légendes et contes que les anglais continueraient de conter à leurs enfants. Bien entendu, certaines mesures avaient été prises avant cela, ceux qui furent trop attachés aux terres magiques purent changer de monde et ceux qui voulurent démarrer une vie d'insouciance sans magie dans les terres anglaises, purent, bien entendu.
Le ménage fait ainsi, la Haute Alliance s'attaqua ensuite à consolider les frêles bases de cette paix qui se promettait de durée, durée, s'étaler dans le temps comme l'amour du couple impériale humain, à l'origine de ces mouvements révolutionnaires.

Il en fut tout autrement.
Si, hélas, les contes et légendes anglaises à propos de ce monde de magie s'éteignirent dans les conscience adultes pour régner uniquement dans leurs imaginations... A Freesby, tout prit une tournure étrange, malsaine et terrifiante. Le mal s'abbatit, chargé de faire souffler de nouveau le vent du sang de la guerre dans les consciences guerrières.
Mais avant de dévoiler ceci, il faut s'attarder sur les évènements de la vie du couple impériale, la légendaire Dracos et son mari, tout aussi légendaire, Valymir.
A leur mariage, la dragonne quitta son ordre avec l'accord de son mentor, Merlin l'Archi-mage Rouge, et reçut à son couronnement le titre de "Gardienne de la Conscience des Mondes", chargée plus particulièrement des affaires politiques entre son pays natale, Argwalad, et son nouveau chez elle. Dracos prit part à de nombreux conflits, ayant à coeur de monter à l'assaut pour absoudre le mal dans ce monde, elle réussit à convaincre les Horlogers de se joindre à cette croisade et, ainsi, put briser les limites des ordres, faire éclater leurs différences pour ne voir qu'un peuple réunis derrière des critères physiologiques différents. Son côté revêche, néanmoins, ne la fit pas quitter totalement son ordre, faussant souvent compagnie à ceux chargée de garder un oeil sur elle - par son cher et tendre occupé ailleurs - partant à la rencontre de son passé, ou de vieux amis pour avoir quelques discussions qu'elle affectionnait... Avant de revenir à la citadelle la bouche en coeur pour remplir de nouveaux ses fonctions (parfois tellement barbantes.).
Quant à Valymir, celui-ci devient un empereur modèle, juste, direct, droit, brutal et effroyablement puissant. Il serait futile de conter ainsi ses exploits et ses projets pour instaurer cette paix qu'il réussit à avoir. La protection et l'amour que nourrissaient les deux êtres les amenait souvent à se quereller, et bien plus souvent à ne pas vouloir quitter un lien visuel avec l'autre.
Dracos tomba enceinte la deuxième année de leur règne, peu après la fin de la croisade contre Halloween. La naissance de leur fille fit basculer, non pas le monde, mais la manière qu'ils avaient de gouverner. Dracos se retira de nombreux postes militaires qu'elle tenait pour casser la routine de parfaite petite épouse et impératrice qui s'installait bien trop rapidement à son goût. Elle n'avait d'yeux que pour son ventre qui s'arrondissait et la vie qu'elle portait, engendré par l'amour pour son humain.
L'ambiance de la citadelle ne fut jamais aussi tendu que le jour de l'accouchement de la dragonne, les neufs mois de grossesse furent un véritable calvaire pour qui voulait entrer en ces lieux sur-protégé sous ordre de Valymir. Personne ne pouvait approcher l'impératrice à moins d'être une connaissance personnelle de cette dernière et d'avoir montrer patte blanche à son mari.
A la venu au monde de cette petite fille débordante déjà d'énergie, Valymir et Dracos renforcèrent avec soin les sécurité autant magique que physique, explorant toutes les possibilités pour que rien n'arrive à leur descendance. Cette petite hybride connu une enfance heureuse, entourée de son père, sa mère et son parrain, ainsi que la famille de Valymir et les quelques parties de celle de Dracos qui ne voulait pas tout à fait la mort de l'empereur.

Je m'égare peut-être, mais vous comprendrez, bientôt où je veux en venir.
Car c'est de là que découle la fin de notre monde.

Toutes ses défenses instaurés par les deux époux ne furent d'aucune utilité. Car ce fut de l'intérieur qu'explosa le souffle de guerre qui gagnerait, par la suite, tout les esprits, leur grisant les sens et les égarant dans une soif de sang inébranlable. Oui. C'est des entrailles de la citadelle, du cercle de proches de Dracos que vint cette menace sinistre qui sonna le glas de notre monde, de nos âmes, de nos vies.

A l'aube de la sixième année de cette enfant insouciante, la menace prit la forme de celui qui avait éduqué Dracos depuis sa plus tendre enfance: Merlin. Il vient un jour, alors que la descendance de sa disciple la plus fidèle s'amusait dans un des jardins d'intérieurs de la citadelle sous l'oeil protecteur de sa mère et celui de quelques gardes. L'archi-mage se présenta à sa disciple comme il avait habitude de le faire, congédiant les gardes, comme il avait habitude de faire, et prit doucement la petite dans ces bras, comme il avait habitude de le faire pour féliciter sa disciple et lui rendre aussitôt, comme il avait habitude de faire. Seulement, là, il ne rendit pas l'enfant. Merlin contempla un long moment son petit visage poupon posée son son épaule, confiante, son regard tournée vers sa mère qui, instinctivement, se raidit en fusillant d'un regard froid et implacable son ancien mentor. De sous sa cape rougeoyante, Merlin en sortit une petite lame qu'il tendit vers l'enfant, Dracos intercepta son geste avec vélocité, arrachant sa fille des bras de son mentor qui ne perdit pas une seconde pour pourfendre la dragonne, de l'autre main, d'une autre lame.

Le sang imbiba la robe de soie de l'impératrice, son expression se durcit après avoir traverser l'horreur et la stupéfaction. Elle lâcha un juron, repoussa son assaillant d'une bourrasque de flamme et jugea sa plaie avec un oeil mauvais, Dracos s'élança dans une tirade courte mais foudroyante. L'enchanteur, comme toute réponse, éclata de rire avant d'écarter une main vers la citadelle qui se remplissait, déjà, de gardes. Les armes non pas braqué sur l'archi-mage, mais sur la dragonne et sa descendance qui avait caché son visage dans le creux du cou de sa mère.

- Tu as sonné ta perte, et celle de ton mari, et même celle de ton enfant et de ton monde le jour où tu m'as quittée et où tu as accepté mon... "Aide" pour les troupes humaines. Le quart des gardes de la citadelle, que dis-je! Plus de la moitié de ceux qui veille sur ta très chère citée, sur ton très cher monde, sont des Horlogers, à mes ordres qui plus est! Qui crois-tu va te sauver alors ? Tes sens ne sont plus ce qu'ils étaient, on dirait.

L'éclair de malice, pure alliance entre sadisme et plaisir, dans les yeux de Merlin fit déformer les traits gracieux de l'impératrice: la peur dominait son esprit. Sans un mot de plus, Dracos recula, jaugeant la situation, priant les dieux intérieurement que Valymir déboulerait avec son air enragé pour mettre fin à ce cauchemars, pour la sauver elle, et celle qu'ils avaient crée.
Mais, non. L'empereur, pour la première fois, ne vola pas au secours de sa femme qui du se battre, une enfant dans les bras, comme autrefois. Elle du encaissé plus de coups qu'il n'était permis à une femme d'en recevoir, protégeant avec une rage féroce caractéristique des femmes emproient au désespoir le plus profond, et l'amour le plus noble pour les siens. Le quart de la citadelle vola en éclat sous l'intensité du combat, même si Dracos ne c'était plus exercer depuis la naissance de sa fille, elle avait gardé intact son potentiel et la plupart de ses dons.
Malgré les appels, Valymir restait introuvable, elle sut qu'il ne viendrait plus lorsque Merlin se trouvait de nouveau en face d'elle. L'impératrice, exténuée, avalait goulument l'air dans ses poumons dans des respirations saccadés et grossières, le sang dégoulinait de toute part, ses cheveux collaient à son visage, ses yeux cherchaient la moindre porte de sortie, la moindre issue, pour s'y engouffrer le plus vite possible.
Fuir, fuir, pour protéger celle qui tremblait contre sa poitrine.

L'enchanteur leva vers sa disciple une tasse de thé.

- Adieu. C'est la dernière fois que tu contemples ton monde, et le visage de ton enfant.
- Qu'as-tu fait de Valymir ? Tonna-t-elle avec ses dernières forces.

Ce qui anéantit Dracos ne fut guère les incessants combats qu'elle a du mené jusque là, elle en avait vu d'autre, elle avait battu bien des adversaires, et la volonté de vivre pour continuer cette vie de délice calme et plaisant maintenait tout ses sens en éveil, toute sa magie à son point le plus élevée.
Ce qui anéantit Dracos, fut ces quelques mots de son mentor, prononcés avec douceur.

- Je. L'ai. Tué.


Il martela les syllabes avec une force tranquille, sûre de sa réussite.
Quelques secondes plus tard, le corps de Dracos gisait au sol, sans vie. Les larmes avaient trouvés leur place parmi le sang et le tissu déchiré de son habit. Ce qui resta d'elle, fut l'enfant, tapis dans l'ombre, les joues parcourus de larmes et d'un peu de sang de sa mère, ses vêtements, eux aussi, déchirés par endroit et maculé de liquide vermeil qu'elle n'osait identifier.
Les pas de l'enchanteur résonnaient dans l'esprit de la jeune fillette qui n'osait plus bouger, ni, presque, respirer, de peur qu'on la remarque et qu'elle connaisse le même sort que sa pauvre mère, et celle de son père. Alors que Merlin tendait une main vers la petite pour trancher net son existence, une intense lumière souleva l'archi-mage et l'envoya frapper de pleins fouet les restes d'un mur.
Quand il put voir de nouveau clairement la pièce: la petite n'était plus dans les ombres.
Ce qui se tenait devant lui était tout autre chose... Et il en finit avec cela, aussi.

Comme on pouvait le prévoir, Sa Sainteté, sorte de gardien de la vie du couple impériale, venait de sauver la vie au rejeton de Dracos et Valymir, se sacrifiant pour offrir une chance à cette dernière de venger la mort de ses parents.
On ne sut jamais où elle atterrit, ni ce qu'elle devient, d'ailleurs, ce n'est guère important.
La suite, l'est beaucoup plus.

Car de cet évènement tragique en découla la fin de ce monde.
La paix fut brisée.
Sans le couple impériale, les vieilles rancoeurs rejaillirent presque aussitôt et enflamma Freesby.
Et pour clouer, tout ceci, dans les champs de batailles qui s'étalaient de part et d'autre, une menace vieille comme ce monde ressortit de sa torpeur mortuaire: Halloween.
Le Mal avait grandit, gagné en puissance, et sortit de toute part pour piller, assassiner, assiéger ce monde à la merci de son maître qui n'était pas tout à fait le même qu'autrefois.
Sans gardien, le monde tomba.
Freesby ne fut plus qu'un champ de bataille où agonisait quelques mourants, la vie les quitterait dans les minutes suivantes.
Au-dessus de ce charnier atroce qui n'avait pas épargné femme et enfant, deux divinités flottaient, se dévisageant...
C'était leur oeuvre: la destruction de Freesby.

[ Suspens, suspens!
J'espère que cela vous a plu! Sincèrement! Et bientôt vous connaîtrez la suite \0/ ]
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La Fin.

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